Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique, Sébastien Lecornu, a annoncé que l'Etat mettrait entre 65 et 75 millions d'euros par an sur la table pour remettre à niveau les infrastructures d'eau en Outre-mer.
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Le gouvernement va renforcer l'aide pour "la remise à niveau de toutes les infrastructures d'eau" en Outre-mer, a annoncé mercredi le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique Sébastien Lecornu.
Interrogé par la député LR de La Réunion Nathalie Bassire lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, M. Lecornu a indiqué que "65 à 75 millions d'euros sont injectés chaque année dans les territoires d'outre-mer pour la remise à niveau des infrastructures d'eau".
Dans le cadre des assises des Outre-mer, dont les résultats seront présentés la semaine prochaine, la ministre des Outre-mer Annick Girardin "précisera les niveaux de renforcement de ces dispositifs", a expliqué M. Lecornu.
Elle a dénoncé l'obligation de "potabilisation de l'eau", faite par l'Europe aux collectivités "sous peine de sanction". "Cet objectif est déconnecté de la réalité du terrain à La Réunion", a-t-elle souligné, car "la moitié de l'eau est perdue dans les tuyaux abîmés et obsolètes avant d'arriver au robinet".
Elle a jugé plus prioritaire de "renouveler nos canalisations" au lieu de "dépenser des sommes pour gaspiller de l'eau rendue potable à grand frais".
Interrogé par la député LR de La Réunion Nathalie Bassire lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, M. Lecornu a indiqué que "65 à 75 millions d'euros sont injectés chaque année dans les territoires d'outre-mer pour la remise à niveau des infrastructures d'eau".
Dans le cadre des assises des Outre-mer, dont les résultats seront présentés la semaine prochaine, la ministre des Outre-mer Annick Girardin "précisera les niveaux de renforcement de ces dispositifs", a expliqué M. Lecornu.
Renouveler les canalisations
Nathalie Bassire a demandé notamment "un plan d'urgence pour financer d'ici 2022 le renouvellement des canalisations obsolètes en outre-mer".Elle a dénoncé l'obligation de "potabilisation de l'eau", faite par l'Europe aux collectivités "sous peine de sanction". "Cet objectif est déconnecté de la réalité du terrain à La Réunion", a-t-elle souligné, car "la moitié de l'eau est perdue dans les tuyaux abîmés et obsolètes avant d'arriver au robinet".
Elle a jugé plus prioritaire de "renouveler nos canalisations" au lieu de "dépenser des sommes pour gaspiller de l'eau rendue potable à grand frais".