Avant de quitter la Guadeloupe ce samedi, Emmanuel Macron a échangé avec des habitants de la ville de Goyave. Parmi eux, un jeune qui l'a interpellé sur ses propos controversés sur "traverser la rue pour trouver un emploi".
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Emmanuel Macron à de nouveau appelé les chômeurs à accepter les offres d'emploi" même si ce n'est pas exactement ce qu'on veut", afin de "se mettre le pied à l'étrier", lors d'un échange à la fin de sa visite en Guadeloupe. Lors d'un bain de foule dans la commune de Goyave, le chef de l'Etat a échangé avec un jeune homme. En lui rappelant ses propos controversés sur "traverser la rue pour trouver un emploi", ce dernier lui a objecté que "ce n'est pas comme ça que ça fonctionne".
"Il y a des secteurs qui embauchent qui correspondent à vos formations ou qui ne nécessitent pas de formation et où il faut aussi accepter dans un premier temps, pour se mettre le pied à l'étrier, d'y aller. Et ce n'est pas un gros mot de dire (ça) à notre jeunesse", s'est justifié le président de la République.
"Mais je ne veux pas, parce que ce n'est pas facile, que certains tombent dans la facilité. Et disent simplement 'c'est l'Etat qui va me trouver un job ou un avenir'. J'attends de chaque jeune ou moins jeune qu'il prenne ses responsabilités", a-t-il poursuivi. "Et donc, quand il y a des offres d'emploi qui existent, même si ce n'est pas exactement ce qu'on veut peut-être au début, d'accepter pendant quelques mois pour se mettre le pied à l'étrier. Et c'est important. Parce que sinon, on est dans une société qui en quelque sorte demande toujours la solution à l'autre", a jugé le chef de l'Etat.
En conseillant il y a deux semaines à Paris à un jeune horticulteur au chômage de chercher un emploi dans les cafés-restaurants, où il suffirait de "traverser la rue" pour décrocher un travail, Emmanuel Macron avait suscité la polémique. Le chef de l'Etat s'était à la fois vu reprocher une forme de condescendance vis-à-vis des chômeurs, mais également d'appeler les demandeurs d'emploi à renoncer aux secteurs auxquels ils aspirent.
"Il y a des secteurs qui embauchent qui correspondent à vos formations ou qui ne nécessitent pas de formation et où il faut aussi accepter dans un premier temps, pour se mettre le pied à l'étrier, d'y aller. Et ce n'est pas un gros mot de dire (ça) à notre jeunesse", s'est justifié le président de la République.
Que chacun "prenne ses responsabilités"
Son jeune interlocuteur lui a alors rappelé les difficultés économiques aux Antilles. "Vous savez comment nous vivons", a-t-il plaidé. "Je sais comment vous vivez, c'est pour ça que je viens ici (mais) c'est facile pour personne. Je suis toujours aux côtés de ceux pour qui c'est pas facile, sinon je serais pas là et je me battrais pas chaque jour", a répondu M. Macron."Mais je ne veux pas, parce que ce n'est pas facile, que certains tombent dans la facilité. Et disent simplement 'c'est l'Etat qui va me trouver un job ou un avenir'. J'attends de chaque jeune ou moins jeune qu'il prenne ses responsabilités", a-t-il poursuivi. "Et donc, quand il y a des offres d'emploi qui existent, même si ce n'est pas exactement ce qu'on veut peut-être au début, d'accepter pendant quelques mois pour se mettre le pied à l'étrier. Et c'est important. Parce que sinon, on est dans une société qui en quelque sorte demande toujours la solution à l'autre", a jugé le chef de l'Etat.
En conseillant il y a deux semaines à Paris à un jeune horticulteur au chômage de chercher un emploi dans les cafés-restaurants, où il suffirait de "traverser la rue" pour décrocher un travail, Emmanuel Macron avait suscité la polémique. Le chef de l'Etat s'était à la fois vu reprocher une forme de condescendance vis-à-vis des chômeurs, mais également d'appeler les demandeurs d'emploi à renoncer aux secteurs auxquels ils aspirent.