Emmanuel Macron a souhaité mardi que "l'Etat se mobilise" pour résoudre le problème de distribution de l'eau en Guadeloupe, au terme d'un entretien avec le président de la Région Ary Chalus, a indiqué l'Elysée.
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Emmanuel Macron "a demandé l'engagement rapide de l'inspection générale des finances et du conseil général de l'environnement et du développement durable pour étudier, aux côtés du préfet et des élus locaux, les modalités d'organisation et de financement les plus efficaces", a précisé l'Elysée.
"De même, un effort a déjà été engagé à Mayotte et je souhaite qu'il soit maintenu dans la durée", a déclaré M. Macron.
La semaine dernière, les collectivités de la Guadeloupe, Région, Département, et présidents des communautés d'agglomérations se sont mis d'accord pour "un plan bi-annuel d'actions prioritaires sur l'eau potable", dont le montant s'élève à 71 millions d'euros, pour mettre fin à la vétusté du réseau (la moitié de la production d'eau part dans les fuites sur le réseau, avant même d'être arrivée au robinet).
Le plan global d'investissement sur l'eau et l'assainissement en Guadeloupe est estimé à 600 millions d'euros.
Faire face à l'urgence
Avant les Assises nationales de l'eau, attendues au deuxième trimestre 2018, et "face à l'urgence", le chef de l'Etat a plaidé pour "améliorer une situation qui n'est pas acceptable par nos concitoyens en Guadeloupe"."De même, un effort a déjà été engagé à Mayotte et je souhaite qu'il soit maintenu dans la durée", a déclaré M. Macron.
La semaine dernière, les collectivités de la Guadeloupe, Région, Département, et présidents des communautés d'agglomérations se sont mis d'accord pour "un plan bi-annuel d'actions prioritaires sur l'eau potable", dont le montant s'élève à 71 millions d'euros, pour mettre fin à la vétusté du réseau (la moitié de la production d'eau part dans les fuites sur le réseau, avant même d'être arrivée au robinet).
600 millions d'euros
Le secrétaire d'État Sébastien Lecornu avait indiqué en novembre aux élus locaux que c'était à eux qu'incombait "la responsabilité de trouver les solutions concrètes", affirmant que Paris ne pourrait pas donner de solutions sans "une gouvernance partagée de l'eau en Guadeloupe".Le plan global d'investissement sur l'eau et l'assainissement en Guadeloupe est estimé à 600 millions d'euros.