Willie Brigitte, un Guadeloupéen impliqué depuis près de vingt ans dans la mouvance jihadiste, aurait été exécuté par Al-Qaïda en Syrie. C'est l'hypothèse avancée par le chercheur et consultant Romain Caillet, dans une tribune sur le blog de Libération.
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Et si Abu Abdallah al-Firansi, un jihadiste français dont l’exécution a été annoncée en janvier 2017, était en réalité le Guadeloupéen Willie Brigitte ? C'est l'hypothèse avancée par le chercheur et consultant Romain Caillet, dans une tribune publiée sur le blog du quotidien Libération.
Il explique qu'en janvier 2017, les réseaux sociaux jihadistes évoquaient l’exécution d’un jihadiste français. Si dans un premier temps, Abu Abdallah al-Firansi (Abu Abdallah le Français) semblait être ce djihadiste, de nouveaux éléments lui font désormais penser qu'il s'agit en réalité de Willie Brigitte.
Willie Brigitte ira ensuite au Yémen, puis dans un camp d'entraînement jihadiste au Pakistan jusqu'en 2002. Lorsqu'il rentre en France, il est hébergé par sa famille et ses amis. En mai 2003, le Guadeloupéen part s'installer en Australie où il épouse une convertie à l’islam dont le profil inquiète les autorités.
Selon les informations de Romain Caillet, recueillies auprès de jihadistes, Willie Brigitte serait donc bien Abu Abdallah al-Firansi. Il aurait été exécuté pour avoir causé la mort du porte-parole de Jabhat an-Nusra (qui était encore la branche syrienne d’al-Qaïda en avril 2016).
Il explique qu'en janvier 2017, les réseaux sociaux jihadistes évoquaient l’exécution d’un jihadiste français. Si dans un premier temps, Abu Abdallah al-Firansi (Abu Abdallah le Français) semblait être ce djihadiste, de nouveaux éléments lui font désormais penser qu'il s'agit en réalité de Willie Brigitte.
Qui est Willie Brigitte ?
Ce Guadeloupéen est né le 10 octobre 1968 à Pointe-à-Pitre. Willie Brigitte s'est converti à l'Islam à la fin des années 90. Selon les informations de Romain Caillet, "le Guadeloupéen fréquente les cours dispensés par Muhammad al-Maghribi, ancienne référence du courant jihadiste français" et "au cours de sa formation, il rencontre des figures de la mouvance jihadiste de l’époque".Willie Brigitte ira ensuite au Yémen, puis dans un camp d'entraînement jihadiste au Pakistan jusqu'en 2002. Lorsqu'il rentre en France, il est hébergé par sa famille et ses amis. En mai 2003, le Guadeloupéen part s'installer en Australie où il épouse une convertie à l’islam dont le profil inquiète les autorités.
Projets d'attentats en Australie
Soupçonné de préparer des projets d'attentats Willie Brigitte est ensuite expulsé vers la France. Il est condamné en 2007 à neuf ans de prison pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". En 2009, après avoir effectué deux tiers de sa peine, il est libéré.Selon les informations de Romain Caillet, recueillies auprès de jihadistes, Willie Brigitte serait donc bien Abu Abdallah al-Firansi. Il aurait été exécuté pour avoir causé la mort du porte-parole de Jabhat an-Nusra (qui était encore la branche syrienne d’al-Qaïda en avril 2016).