Auplata latino-américain...
Le projet a pour objectif la fusion entre Auplata et la société minière péruvienne Brexia Gold Plata Peru (BGPP), contrôlée par Brexia International et au-dessus par le Fonds d’investissement Tribeca International basé en Colombie, l’un des principaux fonds d’investissement d’Amérique latine. L’ingénieur et investisseur belgo-congolais Luc Gérard Nyafé, en est le Président-directeur général.De l'or et rien d'autre...
La minière péruvienne BGPP explore et exploite déjà des gisements polymétalliques (zinc, plomb, argent, or et cuivre), dans l'une des ceintures minières parmi les plus importantes d'Amérique du Sud à partir de droits miniers recouvrant une superficie de près de 200 kilomètres carré (Antapaccay, Constancia, Las Bambas)."L’objectif de la fusion, en Guyane, n’est pas, pour le moment, d’extraire d’autres minerais que l’or. Il faut renforcer les moyens d’Auplata dans l’extraction aurifère, commencer la production d’or dans des conditions optimales, dans un respect strict des normes environnementales françaises", précise Auplata à La1ere.fr.
Ressource guyanaise
BGPP dégage des marges bénéficiaires (avec des revenus supérieurs à 2 millions d'euros mensuels) lui permettant d'assurer seule le financement de toutes ses activités. Sa production, sur le site de la mine El Santo au Mexique, lui confère un flux de trésorerie robuste. Ce rapprochement permettrait à Auplata de bénéficier de l'expérience des experts de BGPP pour commencer la production aurifère dans des conditions optimales en Guyane française."Cette opération permettrait à l'expertise technique de BGPP de soutenir les activités d'exploration chez Auplata qui permettront de mettre à jour des gisements de classe mondiale et ainsi convertir Auplata en une 'junior minière' de référence et d'autre part de bénéficier de l'expérience technique de BGPP en matière d'exploitation pour accompagner la mise en route de l'usine de cyanuration, la maîtrise métallurgique et les activités d'extraction minière", a ajouté un responsable de la communication d’Auplata à Paris.
"Cette opération de fusion-acquisition, entre Guyane française, Pérou et Colombie, est une bonne chose mais c'est sensible" réagit, sous couvert d'anonymat, une spécialiste de l'industrie minière contactée par La1ere.fr. Et de conclure, "d'une façon ou d'une autre, la fusion envisagée qui concerne des droits miniers en Guyane devra sans doute obtenir le feu vert de l’Etat français".