Dans la vie de tous les jours et plus encore quand on est un sportif de haut niveau, il n’y a pas de place pour la blessure. Pourtant, cette dernière s’immisce dans leur quotidien comme un grain de sable, capable de faire vaciller n’importe quelle carrière. Damien Inglis l’a bien compris. Pas épargné par les blessures durant sa carrière, le Guyanais revit depuis deux saisons du côté de l’Espagne. À tel point que Vincent Collet a fait appel à lui pour les fenêtres internationales de novembre puis celle de février.
Malheureusement pour le Guyanais de 27 ans, la malchance le poursuit. En pleine ascension, son élan est stoppé suite à une double blessure début mars. Une entorse de niveau 1 du ligament latéral interne du genou gauche et un œdème osseux au niveau de la cheville gauche, contractés lors d’un match de championnat avec son club du Gran Canaria.
Mais malgré ce contretemps, le moral et la détermination du champion guyanais restent de marbre. "Les blessures, ça fait partie du sport, j’en ai connu de plus grosses dans ma jeunesse, raconte le basketteur. Ça faisait un moment qu’elles ne m’avaient pas éloigné aussi longtemps des terrains. Mais je connais le processus : il ne faut pas penser à l’après et sur les éventuelles conséquences. Il faut être concentré uniquement sur le moment présent, c’est-à-dire les soins à faire, la rééducation et la préparation mentale."
Objectif Mondial 2023
Après plusieurs saisons de galère, l’ailier fort avait pourtant retrouvé le sourire et le soleil du côté des Îles Canaries. Rigoureux et déterminé à atteindre ses objectifs, le Guyanais ne se laisse pas abattre par cette blessure et poursuit activement sa rééducation.
D’ici deux à trois semaines, il devrait retrouver les parquets pour une fin de saison qui s’annonce excitante.
J’ai des gros objectifs pour cette fin de saison, ça n’a pas changé du début de saison.
Damien Inglis, à Outre-mer La 1ère
"On veut gagner la coupe d’Europe avec Gran Canaria. [Pour le moment], nous sommes premiers. En championnat, on veut accéder aux play-offs […] Puis individuellement, je veux être dans le groupe France pour les championnats du monde