L’équipe de France de gymnastique féminine a décroché ce weekend pas moins de quatre médailles des World Challenge Cup series à Tel Aviv (Israël), une des étapes de la Coupe du monde challenge. La Réunionnaise Marine Boyer est celle qui a remporté le plus beau métal sur son agrès de prédilection, la poutre, comme le montre cette publication Facebook :
Avec 13.567 points, elle a terminé devant l'Espagnole Ana Perez (12.867) et sa compatriote tricolore Léa Franceries (12.833). Au-delà du "plaisir" de gagner une compétition et d’apporter une médaille à son pays, ces bons résultats ont aussi une autre vertu. "De faire des bonnes notes, ça me met en confiance pour la suite de la préparation", explique la gymnaste à Outre-mer la 1ère.
Une mise en confiance avant les JO
Sous-entendu : la préparation aux JO 2024. Mais elle sait que "le chemin est encore long" : "Forcément, c'est mon objectif, j’ai repris la gymnastique pour faire les Jeux […] et je ferai tout pour y être, assume-t-elle. Après, je sais que la route est longue et que la période sera difficile donc j’espère arriver jusqu’au bout. En faisant ces étapes de la Coupe du monde, ça me met en confiance pour la suite, ça c’est sûr."
Elle a de quoi être confiance car elle avait déjà apporté une première médaille d’or à l’équipe de France lors des séries de la Coupe du monde à Bakou en mars dernier, au sol cette fois. Sur les cinq médailles d’or glanées par la France depuis le début de l’année, deux sont donc signées Marine Boyer.
Mais elle souffre "de petits problèmes musculaires" de façon récurrente. "J’espère que je ne vais pas me blesser, que je vais tenir mentalement et physiquement", confie-t-elle, afin d’être sélectionnée aux JO et de tout donner.
Prise de repères à Bercy
Pour se préparer au mieux à Paris 2024, elle a dans le viseur les Internationaux de France les 16 et 17 septembre prochains. En plus d’être la dernière étape de la Coupe du monde challenge, le concours se déroulera à Bercy où auront lieu quelques mois plus tard les épreuves olympiques de gymnastique.
"[C’est] vraiment une date importante pour nous les Françaises, insiste-t-elle car elle permettra à chacune de prendre ses marques en vue des JO. Au niveau des repères visuels, spatio-temporelles, pour toutes les gymnastes qui pourront faire la compétition, c’est important." Un moyen aussi de gagner en confiance.