L'affiche la plus alléchante du dernier carré du Mondial de handball oppose la France au Danemark ce soir à 17h30 à Hambourg, dans un "remake" de la finale des Jeux de Rio remportée par les Scandinaves. Le deuxième ticket se jouera entre l'Allemagne et la Norvège (19h30).
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La longue histoire des France-Danemark est jalonnée de grandes victoires des Bleus : en finale du Mondial 2011, en finale de l'Euro 2014, au Danemark, à Herning, où sera joué le match pour la médaille d'or dimanche, en demi-finale du Mondial 2009, etc. La France avait aussi gagné pour le bronze à l'Euro-2018.
"Nous avons toutes les clefs et nous avons l'équipe pour les faire douter et les battre", assure Nikola Karabatic, qui a repris peu à peu sa place dans la rotation après sa récupération-éclair d'une opération au pied. Mais s'ils ont pu faire, à un moment donné, un complexe français, les Danois s'en sont débarrassés il y a deux ans en finale des jeux Olympiques. Favoris pour une troisième médaille d'or d'affilée, les Bleus avaient subi à Rio leur défaite la plus marquante de la décennie. "Un souvenir douloureux", avoue le pivot Ludovic Fabregas.
Pour la seule fois du tournoi, les Danois ne joueront pas devant leurs supporteurs. "Mais la frontière n'est pas loin de Hambourg (environ 150 km). On ne s'attend pas à avoir le public avec nous", souligne l'arrière Nedim Remili. Les Danois s'appuient sur l'une des stars mondiales du handball, l'arrière du Paris SG Mikkel Hansen, meilleur buteur du tournoi avec 53 réalisations. Cet attaquant surdoué est capable de faire sauter toutes les défenses grâce à son fulgurant coup de poignet.
A part ce résultat nul (25-25), la Mannschaft n'a enregistré que des victoires, notamment contre la Croatie, en s'appuyant sur une très solide défense, autour du massif pivot Patrick Wiencek (2 m, 110 kg). Pour atteindre leur première finale depuis leur titre de 2007, déjà à domicile, les Allemands devront se débarrasser des vice-champions sortants, l'équipe qui a le plus progressé depuis le début de l'olympiade. Dans ce tournoi, les Norvégiens n'ont perdu qu'une fois contre le Danemark et ont notamment éliminé leurs voisins suédois.
"Nous avons toutes les clefs et nous avons l'équipe pour les faire douter et les battre", assure Nikola Karabatic, qui a repris peu à peu sa place dans la rotation après sa récupération-éclair d'une opération au pied. Mais s'ils ont pu faire, à un moment donné, un complexe français, les Danois s'en sont débarrassés il y a deux ans en finale des jeux Olympiques. Favoris pour une troisième médaille d'or d'affilée, les Bleus avaient subi à Rio leur défaite la plus marquante de la décennie. "Un souvenir douloureux", avoue le pivot Ludovic Fabregas.
Bilan danois impeccable
Le bilan des phases de poule est de six victoires, un nul et une défaite (dans un match sans enjeu) pour les Français, qui ont notamment éliminé l'Espagne. Il est impeccable côté danois, vainqueurs entre autres des Norvégiens et des Suédois. La France s'appuiera sur son point fort habituel, la défense, organisée autour des deux "tours jumelles" du sélectionneur Didier Dinart, les pivots Luka Karabatic et Ludovic Fabregas. Mais c'est le Danemark qui a pour le moment encaissé le moins de buts (21,4 par match contre 23,5 pour les Français), dans des poules plus faciles.Pour la seule fois du tournoi, les Danois ne joueront pas devant leurs supporteurs. "Mais la frontière n'est pas loin de Hambourg (environ 150 km). On ne s'attend pas à avoir le public avec nous", souligne l'arrière Nedim Remili. Les Danois s'appuient sur l'une des stars mondiales du handball, l'arrière du Paris SG Mikkel Hansen, meilleur buteur du tournoi avec 53 réalisations. Cet attaquant surdoué est capable de faire sauter toutes les défenses grâce à son fulgurant coup de poignet.
L'Allemagne en finale ?
S'ils parviennent à battre le Danemark, les Français pourraient retrouver en finale l'Allemagne, qui part favori contre la Norvège. Ce serait le deuxième choc entre les deux équipes après celui du premier tour il y a dix jours et les Allemands ne l'aborderaient pas sans confiance. A Berlin, ils se seraient imposés sans une perte de balle non provoquée à 30 secondes de la fin.A part ce résultat nul (25-25), la Mannschaft n'a enregistré que des victoires, notamment contre la Croatie, en s'appuyant sur une très solide défense, autour du massif pivot Patrick Wiencek (2 m, 110 kg). Pour atteindre leur première finale depuis leur titre de 2007, déjà à domicile, les Allemands devront se débarrasser des vice-champions sortants, l'équipe qui a le plus progressé depuis le début de l'olympiade. Dans ce tournoi, les Norvégiens n'ont perdu qu'une fois contre le Danemark et ont notamment éliminé leurs voisins suédois.
Les Experts @FRAHandball connaissent leur adversaire pour la 1/2 finale de vendredi au #HandballWM2019 : ce sera le 🇩🇰 Danemark. La réaction de @cesorhaindo avec @CintasEric @FranceOtv pic.twitter.com/nQ6AYQRRRw
— La1ere.fr (@la1ere) 23 janvier 2019