Hommage à Clarissa Jean-Philippe: "On n’arrive pas à dire les mots qu’il faut"

Il y a sept ans, le 8 janvier 2015, Clarissa Jean-Philippe, 26 ans, était abattue en pleine rue d'une balle dans le dos tirée par Amedy Coulibaly. Allocution, dépôt de gerbe, minute de silence, Marseillaise… Comme chaque année, la Nation rend hommage à cette Martiniquaise victime du terrorisme. La jeune femme était policière municipale à Montrouge, en banlieue parisienne.

Les proches de Clarissa Jean-Philippe, dont sa mère, étaient présents à Montrouge en cette fin de matinée pluvieuse. "On n’arrive pas à dire les mots qu’il faut. Je suis très émue de voir toute ces personnes venir pour ma fille, a déclaré la mère de Clarissa. Ça me touche beaucoup de voir tous ces gens, tout le monde venir nous assister."

Cette année c’est Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, qui présidait la cérémonie. Beaucoup d’élus, des membres des forces de l’ordre, des représentants de la région ou de villes d’Ile-de-France ont fait le déplacement.

Se souvenir sept ans après

David Maniak est chef de service au sein de la police municipale de Montrouge. Il a tenu à se présenter auprès des proches de Clarissa Jean-Philippe. "Je ne l’avais jamais rencontré avant. C’était pour lui dire tout simplement que toute la police municipale de Montrouge soutient, et que nous sommes de tout cœur avec elle", explique-t-il.

C’est toujours une émotion très vive, malgré ces sept ans qui sont déjà passés, de se remémorer cette journée où Clarissa a été abattue par un monstre.

Claude Favra, première adjointe au maire de Montrouge.

En 2019, une rue de Paris a été renommée en l’honneur de la policière. L’allée Clarissa Jean-Philippe, dans le XIVe arrondissement.