Camille Wardrop, ingénieure trinidadienne à la Nasa, lance une tournée dans la Caraïbe pour aller à la rencontre des jeunes filles, les inciter à se battre pour l'excellence et faire tomber les barrières auxquelles elles sont, et seront confrontées.
Elle veut motiver, inspirer et montrer à 10 000 jeunes Caribéennes qu'il n'existe aucune limite à leur rêves. Elle, c'est Camille Wardrop, 49 ans, Trinidadienne et ingénieure à la Nasa. Elle vient de lancer un programme le "Ten thousand girls tour" à destination des petites filles de la Caraïbe avec un mot d'ordre "aucune barrière n'est impossible à franchir si on allie travail, détermination, concentration et confiance en soi".
Sorti en début d'année, ce film retrace l'histoire vraie de trois jeunes femmes afro-américaines, recrutées par la Nasa en 1961. Des femmes brillantes, qui, malgré les lois ségrégationnistes en vigueur, parviennent à s'imposer dans un milieu à la fois machiste et raciste. Le film est l'adaptation du livre éponyme de Margot Lee Shetterly, qui raconte la vie de physicienne américaine Katherine Johnson. C'est elle notamment qui a calculé les trajectoires de la mission Apollo 11 vers la Lune en 1969.
Camille Wardrop n'a pas connu l'Amérique ségrégationniste mais elle raconte dans des interviews son enfance, sa passion pour les sciences, les avions et l'espace. "Ma mère m'encourageait beaucoup se souvient-elle. Lorsque quelque chose était cassé dans la maison, elle n'appelait pas mon père, elle m'appelait moi et je cherchais une solution pour le réparer", se souvient-elle dans la presse trinidadienne.
Camille Wardrop milite depuis plusieurs années pour que les petites filles aient accès aux sciences. Bien avant le succès de Thomas Pesquet auprès des écoliers français, elle organise des 2011 des échanges téléphoniques avec des enfants caribéens et des astronautes de la station spatiale internationale.
Celle qui travaille aujourd'hui sur le programme scientifique de la Station spatiale internationale a quitté Trinidad pour poursuivre ses études d'ingénieure en mécanique, puis en aérodynamique aux Etats-Unis, avant d'intégrer la NASA. Elle a raconté dans une interview accordée à une chaine trinidadienne son plus gros défi : "Je suis une femme dans une environnement professionnel très masculin ou il n'y a que très très peu de personnes noires (…) Mais je sais maintenant par expérience que l'excellence transcende le genre, l'ethnie et la culture. Se battre pour l'excellence est un moyen de dépasser toutes ces barrières".
S'inspirer du film "Les figures de l'ombre"
Pour distiller ce message, Camille Wardrop prévoit de se déplacer pendant son temps libre dans de nombreuses îles de la Caraïbes (au moins une dizaine d'ici fin 2017), et notamment dans les cités sensibles et les zones rurales afin d'organiser des rencontres autour du film "Les figures de l'ombre".Sorti en début d'année, ce film retrace l'histoire vraie de trois jeunes femmes afro-américaines, recrutées par la Nasa en 1961. Des femmes brillantes, qui, malgré les lois ségrégationnistes en vigueur, parviennent à s'imposer dans un milieu à la fois machiste et raciste. Le film est l'adaptation du livre éponyme de Margot Lee Shetterly, qui raconte la vie de physicienne américaine Katherine Johnson. C'est elle notamment qui a calculé les trajectoires de la mission Apollo 11 vers la Lune en 1969.
#womenempowerment : T&T born NASA engineer Dr. Camille Wardrop committed to meet 10,000 girls across the Caribbean https://t.co/R3SLasnrD3 pic.twitter.com/dvVbt7biLY
— OECS Commission (@oecscommission) 17 mai 2017
Camille Wardrop n'a pas connu l'Amérique ségrégationniste mais elle raconte dans des interviews son enfance, sa passion pour les sciences, les avions et l'espace. "Ma mère m'encourageait beaucoup se souvient-elle. Lorsque quelque chose était cassé dans la maison, elle n'appelait pas mon père, elle m'appelait moi et je cherchais une solution pour le réparer", se souvient-elle dans la presse trinidadienne.