Nelson-Rafaell Madel, comédien et metteur en scène, invité de l'Oreille est hardie :

Nelson-Rafaell Madel
Premier invité de l'émission l’Oreille est hardie en cette rentrée 2020, Nelson-Rafaell Madel. En quelques années, le comédien confirmé, d’origine martiniquaise, est aussi devenu metteur en scène, avec une petite prédilection pour la tragédie, comme il le confie à l’Oreille...
Il s’approche, souriant, pour le rendez-vous que nous lui avons fixé au théâtre de Belleville à Paris. Et pourtant, Nelson-Rafaell Madel pourrait avoir quelques motifs d’inquiétude à quelques heures de la reprise du spectacle qu’il met en scène J’aurais aimé savoir ce que ça fait d’être libre. Un spectacle écrit par son amie Chloë Lacan, accompagnée sur scène du multi-instrumentiste Nicolas Cloche, et qui revient dans les salles de spectacles après l’interruption du coronavirus et de la Covid 19.Mais non, le jeune homme de 32 ans a l’air plutôt serein à l’idée de cette nouvelle première parisienne qui annonce d’autres dates de tournée dans toute la France jusqu’en mai 2021. Nelson–Rafaell Madel pourrait encore s’inquiéter de n’avoir pas encore reçu les résultats de son test Covid-19, sésame indispensable pour filer en Martinique et s’atteler aux dernières répétitions de son prochain spectacle Antigone ma sœur. C’est avec le collectif qu’il a co-fondé, la Palmera, qu’il a peaufiné ce spectacle, d’abord en différents lieux en France hexagonale avant de parachever sa conception en résidence à l’Atrium, la scène nationale de Martinique. Un spectacle qu’il montrera pour la première fois les 2 et 3 octobre sur la scène de Fort de France puis les 6 et 7 octobre, en collaboration avec l’Archipel en Guadeloupe. 
Outre une inclination particulière pour la tragédie, pourquoi le choix de la figure d’Antigone et quel lien fait-il entre ce personnage et la Martinique ? Écoutez-le : 

Nelson-Rafaell Madel, invité de l'Oreille est hardie, à propos du lien entre Antigone et la Martinique


Partir, oui mais toujours revenir... en Martinique.

La suite des événements aussi a l’air de sourire à Nelson-Rafaell Madel. Car après Antigone ma sœur qui, après les Antilles, partira en tournée dans l’Hexagone, le prochain projet est déjà en écriture, quasiment terminé...
Dans les circonstances actuelles, il est bon d’avoir autant de clarté sur l’avenir quand on est comédien, metteur en scène et directeur de troupe. C’est peut-être cela qui rend Nelson–Rafael Madel si souriant à moins que ce ne soit son état naturel… Il savoure ainsi la chance de pouvoir continuer à exercer ses talents aussi bien en Métropole que dans sa chère Martinique. Sa "chair" Martinique, pourrait-on dire, tellement l’île des Antilles est chevillée à son corps et à son cœur… Un attachement qui ne date pas d’hier, une résolution prise quasiment dès l’instant où il a posé le pied à Paris, il y a une quinzaine d’années, pour « faire du théâtre ». Une farouche volonté de marcher sur ses deux pieds, l’un à Paris, l’autre en Martinique. Et à l’entendre, il y réussit bien : 

Nelson-Rafaell Madel, invité de l'Oreille est hardie, évoque la nécessité de faire de la Martinique son socle.


Et pour faire encore plus ample connaissance avec cet homme de théâtre résolument vissé sur les planches, tendez l’oreille vers l’Oreille est hardie à écouter sur le réseau des radios la1ère et ici !

Et un petit bonus, rien que pour l'Oreille...