Irma : après Saint-Martin, Emmanuel Macron au chevet de Saint-Barthélemy

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Après avoir passé la nuit à Saint-Martin, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a atterri ce mercredi 13 septembre sur l'île voisine de Saint-Barthélémy, elle aussi touchée par l'ouragan Irma, mais moins dévastée. 
Après Saint-Martin mardi 12 septembre, Emmanuel Macron est arrivé ce mercredi au chevet de Saint-Barthélemy avec pour priorité affichée le "retour à la normale" et une reconstruction exemplaire des deux îles antillaises ravagées par l'ouragan Irma.

Arrivée en hélicoptère

Le chef de l'Etat a atterri en hélicoptère à Saint-Barthélemy, puis il s'est rendu à la cellule opérationnelle technique située à l'aéroport. Regardez ci-dessous les images de Guadeloupe 1ère.
 
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La page Facebook officielle d'Emmanuel Macron a aussi retransmis cette arrivée du chef de l'Etat en direct. Regardez ci-dessous les images fournies par l'Elysée :


Un mécanisme d'aide d'urgence pour les sinistrés 

Sur place, le chef de l'Etat a annoncé la mise en place d'un mécanisme d'aide financière d'urgence "d'ici lundi prochain" pour les sinistrés "qui ont tout perdu" et les habitants au chômage technique après le passage de l'ouragan Irma. Plus de détails sur ce dispositif en cliquant ici. 


"Pas besoin de l'Etat"

Le chef de l'État a passé la journée de mardi à Saint-Martin, puis dormi sur place. Ce mercredi matin, il va à la rencontre des habitants de Saint-Barthélemy, l'île voisine, un peu moins dévastée, mais sans eau ni électricité. Un peu plus tôt, le président de la collectivité de Saint-Barthélémy, Bruno Magras, a déclaré sur France Info ne pas avoir "besoin de l'Etat". Il affirme "trouver sur place les moyens de relever la tête". 

"Si l'État souhaite nous aider, bien évidemment que c'est naturel en tant que Français d'être aidé par l'État, parce que c'est quand même l'État qui est propriétaire de son territoire." Mais le président de la collectivité prévient : "Nous n'allons pas quémander à l'État et pleurer au coin du bois en disant qu'il faut à tout prix nous aider. Nous avons une autonomie fiscale, je ne vais pas demander aux Français qui paient l'impôt de m'apporter leur contribution", affirme t-il.

Nuit à Saint-Martin

A Saint-Martin, mardi soir, Emmanuel Macron a participé à une patrouille des forces de l'ordre et plaidé pour un désarmement de l'île, jugeant "pas normal" qu'il y ait "autant d'armes en circulation" dans l'île, "un problème endémique".

Juste après l'ouragan, l'île a été confrontée à des pillages, des "débordements inacceptables", a dit Emmanuel Macron, qui a annoncé que 3.000 membres des forces de l'ordre seraient déployés sur ce territoire "d'ici la fin de la semaine".