Irma : "On se prépare au pire", dit Annick Girardin avant son départ en Guadeloupe

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, et le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.
La ministre des Outre-mer Annick Girardin a reconnu mercredi 6 septembre, "penser au pire" et se "préparer au pire" après le passage de l'ouragan Irma à Saint-Barthélémy et Saint-Martin, quelques heures avant de décoller pour la Guadeloupe.
La ministre des Outre-mer Annick Girardin a reconnu mercredi 6 septembre, "penser au pire" et se "préparer au pire" après le passage de l'ouragan Irma à Saint-Barthélémy et Saint-Martin, quelques heures avant de décoller pour la Guadeloupe pour faire un point de situation.

Très gros dégâts

Je suis "inquiète au vu des informations que j'ai sur les dégâts matériels, parce qu'on pense au pire dans ces moments-là et on se prépare au pire", a déclaré la ministre sur l'antenne de RTL. "Et j'espère que le pire ne sera pas au rendez-vous", a-t-elle ajouté, faisant état de "très gros dégâts matériels" à Saint-Martin et Saint-Barthélémy. 
 
Elle a cité "les grosses structures ou les bâtiments les plus importants", comme "la préfecture, la gendarmerie, le bâtiment des pompiers, ce qui donne une image de ce que peuvent être les dégâts autour de constructions beaucoup plus légères et souvent simplement en tôle". 

Des renforts

"On craint toujours des victimes bien sûr, pour l'instant nous n'avons aucune information de cet ordre", a-t-elle assuré. La ministre a précisé qu'elle partait en Guadeloupe où se trouve le "hub logistique" avec "plus de 168 forces supplémentaires, c'est-à-dire 60 militaires de la sécurité civile, 60 sapeur-pompiers d'Ile-de-France, 18 personnels de la Croix rouge, 20 médicaux qui vont être très attendus également, et une dizaine de personnes en appui logistique". 
 

Appel aux dons

Interrogé sur un éventuel appel aux dons, Mme Girardin a estimé que c'était "beaucoup trop tôt". Dans un premier temps, le "fonds de secours pour les Outre-mer pourra intervenir très vite (...) pour indemniser et aider les collectivités", puis "il nous faudra pouvoir déclarer la situation de catastrophe naturelle". 
 
"On voit les résultats du dérèglement climatique", a commenté la ministre, évoquant des cyclones "de plus en plus forts et de plus en plus courants".