"Je suis un distributeur de sourires" [Sébastien Vague, danseur de Hip-Hop]

" J'aime envoyer de la bonne vague sur les réseaux. Je crée mes propres compositions avec mon petit piano, je fais du zouk et du Kompa. Je montre également des figures de danse Hip-Hop et danse contemporaine. J'échange beaucoup avec ceux qui me suivent ", cette relation qu'il a établie avec son public est ce qui compte le plus pour Sébastien. Il publie une vidéo tous les samedis à midi dans la laquelle il fait des démonstrations de danse, décortique ses mouvements en les expliquant ou encore joue de la musique caribéenne avec son piano. Il se définit comme un " Distributeur de sourires " parce qu'il sait que des personnes qui traversent des moments difficiles dans leur vie attendent avec impatience le week-end pour le voir sur les réseaux. 

" J'ai été repéré par la MJC de Vitry-Sur-Scène avec l'opportunité de danser dans ma ville pour la fête de la musique. C'était ma première scène ensuite j'ai fait l'Ice Danse au collège, là c'étaient mes premières compétitions ", Sébastien intègre enfin le conservatoire pour se spécialiser en danse Hip-Hop et danse contemporaine pendant 5 ans. C'est la voie royale vers les compagnies de danse pour ses premiers contrats. Il parvient à faire de la danse son métier, il devient intermittent du spectacle. Il tourne en ce moment en duo dans un spectacle de 30 minutes qui s'intitule " Yës " où le corps est " L'instrument mélodique et percussif " avec des prouesses acrobatiques comme dialogue entre ces deux corps. 

" J'ai appris récemment que j'étais atteint de la spondylarthrite ankylosante, c'est une maladie qui provoque des inflammations au niveau du bassin. Elle est évolutive, d'années en années mon corps s'affaiblit, ce qui est très compliqué pour un danseur ", depuis ce coup du sort Sébastien voit la vie sous un autre angle. Il marche pendant 4 jours de la région parisienne jusqu'en Normandie comme par défi, il s'achète un van pour partir à l'aventure sur les routes de France et d'Europe, il fait tout ce qui lui passe par la tête. Mais il s'évertue surtout à entretenir cette relation qui le lie à son public, en bon " Distributeur de sourires " qu'il est.