A 37 ans, l'ancien milieu international Florent Malouda est en pleine réflexion sur son avenir. Même si le Guyanais ne se décidera qu'en janvier sur l'arrêt ou non de sa carrière de joueur, il prépare déjà le terrain pour entraîner.
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Le Guyanais a profité de son passage aux Etoiles du sport à La Plagne pour prendre des informations sur l'après-carrière, notamment avec son ancien coach Laurent Blanc, comme il l'a raconté dans un entretien à l'AFP.
Question : Vous avez mis un terme à votre contrat avec un club en Inde. Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Florent Malouda : "Je me fais plaisir, j'essaie de faire des choix où je peux mélanger le fait d'être épanoui à travers la compétition, le cadre de vie. S'ouvrir un peu. J'aime jouer mais en même temps je suis dans une logique de préparer l'après-carrière. C'est pour ça que j'ai choisi des championnats en Inde, en Egypte. Je décélère petit à petit".
Allez-vous mettre un terme à votre carrière ?
"Je n'ai pas encore pris de décision si j'arrête ou si je continue à un niveau inférieur. Je m'entretiens pour l'instant et je choisirai en janvier".
Qu'envisagez-vous de faire si vous choisissez d'arrêter ?
"Je me renseigne beaucoup en ce moment sur le processus de formation pour entraîner, c'est ce que je vais essayer de faire. Je vais me former, passer les diplômes. Pour avoir le choix, voir si je suis doué. Si ce n'est pas le cas, je ferai autre chose. Mais bon j'ai passé les 9/10e de ma vie sur les terrains de football, j'ai beaucoup d'expérience à transmettre".
Que faites-vous concrètement pour vous renseigner sur le métier d'entraîneur ?
"Je vais voir des matches, je côtoie d'anciens partenaires qui font partie des staff, j'ai rencontré des gens à la Fédération française pour prendre des renseignements sur les formations d'entraîneur. J'essaie d'explorer plusieurs pistes pour voir ce qui me plairait de faire pour enchaîner. Aux Etoiles, il y a mon ancien coach Laurent Blanc, il y a Alain Boghossian (ex-adjoint de Blanc) aussi. Je leur pose des questions sur les choix qu'ils ont faits à la fin de leur carrière. Même si quand il était mon coach, Laurent Blanc m'a transmis des choses qui m'ont servi sur le terrain, là il s'agit de choses en dehors, par rapport à ma vie perso. En activité je ne lui aurais jamais demandé des conseils par rapport à ma vie perso".
Aimeriez-vous entraîner en Guyane ?
"Entraîner en Guyane, non. Il y a un tel écart entre le football européen et le football en Guyane, en termes de structures, c'est compliqué. Mon père entraîne là-bas, je connais les difficultés, c'est assez décourageant. Mais quand on est de Guyane même si on réussit en Europe, on reste forcément lié au territoire, on connaît les difficultés.
Moi dès le début de ma carrière, j'ai envoyé des équipements. Chaque fin de saison c'était ramasser tous les équipements dans les vestiaires, rentrer les bagages plein de chaussures, de chasubles. J'ai fait des festivals, j'ai fait une fondation pour aider les associations caritatives, j'ai construit un terrain de foot synthétique. Il y a plein d'actions comme ça où je suis impliqué dans la vie sportive et culturelle en Guyane. Il faut voir la jeunesse en Guyane comme un vivier mais maintenant il faut créer des opportunités et c'est une responsabilité que tous les sportifs ont".
Question : Vous avez mis un terme à votre contrat avec un club en Inde. Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Florent Malouda : "Je me fais plaisir, j'essaie de faire des choix où je peux mélanger le fait d'être épanoui à travers la compétition, le cadre de vie. S'ouvrir un peu. J'aime jouer mais en même temps je suis dans une logique de préparer l'après-carrière. C'est pour ça que j'ai choisi des championnats en Inde, en Egypte. Je décélère petit à petit".
Allez-vous mettre un terme à votre carrière ?
"Je n'ai pas encore pris de décision si j'arrête ou si je continue à un niveau inférieur. Je m'entretiens pour l'instant et je choisirai en janvier".
Qu'envisagez-vous de faire si vous choisissez d'arrêter ?
"Je me renseigne beaucoup en ce moment sur le processus de formation pour entraîner, c'est ce que je vais essayer de faire. Je vais me former, passer les diplômes. Pour avoir le choix, voir si je suis doué. Si ce n'est pas le cas, je ferai autre chose. Mais bon j'ai passé les 9/10e de ma vie sur les terrains de football, j'ai beaucoup d'expérience à transmettre".
Que faites-vous concrètement pour vous renseigner sur le métier d'entraîneur ?
"Je vais voir des matches, je côtoie d'anciens partenaires qui font partie des staff, j'ai rencontré des gens à la Fédération française pour prendre des renseignements sur les formations d'entraîneur. J'essaie d'explorer plusieurs pistes pour voir ce qui me plairait de faire pour enchaîner. Aux Etoiles, il y a mon ancien coach Laurent Blanc, il y a Alain Boghossian (ex-adjoint de Blanc) aussi. Je leur pose des questions sur les choix qu'ils ont faits à la fin de leur carrière. Même si quand il était mon coach, Laurent Blanc m'a transmis des choses qui m'ont servi sur le terrain, là il s'agit de choses en dehors, par rapport à ma vie perso. En activité je ne lui aurais jamais demandé des conseils par rapport à ma vie perso".
Aimeriez-vous entraîner en Guyane ?
"Entraîner en Guyane, non. Il y a un tel écart entre le football européen et le football en Guyane, en termes de structures, c'est compliqué. Mon père entraîne là-bas, je connais les difficultés, c'est assez décourageant. Mais quand on est de Guyane même si on réussit en Europe, on reste forcément lié au territoire, on connaît les difficultés.
Moi dès le début de ma carrière, j'ai envoyé des équipements. Chaque fin de saison c'était ramasser tous les équipements dans les vestiaires, rentrer les bagages plein de chaussures, de chasubles. J'ai fait des festivals, j'ai fait une fondation pour aider les associations caritatives, j'ai construit un terrain de foot synthétique. Il y a plein d'actions comme ça où je suis impliqué dans la vie sportive et culturelle en Guyane. Il faut voir la jeunesse en Guyane comme un vivier mais maintenant il faut créer des opportunités et c'est une responsabilité que tous les sportifs ont".