Après le Premier ministre hier, c'est le ministre des Outre-mer qui s'est exprimé, mercredi 9 décembre au Sénat, à propos de la crise sociale qui secoue la Nouvelle-Calédonie. "La sauvegarde des 3.000 emplois n'est pas négociable", a-t-il expliqué.
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Après l'Assemblée nationale la veille, c'est au Sénat que le gouvernement a été interrogé sur la situation sociale en Nouvelle-Calédonie. Par la voix du sénateur centriste Jean-François Longeot, Gérard Poadja, élu du territoire, a expliqué ceci : "J’ai mal à mon pays depuis que la question de la reprise de l’usine du sud enflamme la Nouvelle-Calédonie. C’est la première fois, depuis 30 ans, que les Calédoniens s’affrontent de manière aussi violente sur le terrain, avec des barrages sur lesquels certains participants sont armés (...) Face à ces risques majeurs, le gouvernement est-il prêt à ouvrir le champ du dialogue, au-delà de l’offre actuelle, afin de construire un projet consensuel de reprise de l’usine du Sud ?"
Regardez la réponse de Sébastien Lecornu :
Regardez la question posée par Jean-François Longeot au nom de Gérard Poadja :
La Réponse de Sébastien Lecornu
Après avoir dénoncé les violences en cours et salué le courage des forces de l'ordre et de l'autorité judiciaire, le ministre des Outre-mer a expliqué que "L'Etat soutient massivement le nickel en Nouvelle-Calédonie. Pour nous, la sauvegarde des 3.000 emplois n'est pas négociable. Je le dis parce que ce point n'est pas consensuel : certains mettent dans la discussion le fait de mettre l'usine sous cocon. La mettre sous cocon c'est 3.000 familles qui vont perdre leur emploi. On ne peut le tolérer (...). On doit donc continuer à travailler. Il n'y a plus qu'une offre sur la table. C'est ça la réalité. Nous devons continuer à la documenter (...) Il y a la question de l'actionnariat calédonien qui mérite d'être discutée dans le cadre de discussions politiques".Regardez la réponse de Sébastien Lecornu :
Regardez la question posée par Jean-François Longeot au nom de Gérard Poadja :