Je suis personnellement la situation en Nouvelle-Calédonie. Les évènements sont préoccupants et je sais la responsabilité du Premier ministre historiquement dans le suivi et la gestion de ce dossier.
Jean Castex "condamne fermement" les troubles récents qui ont conduit aux blessures de plusieurs gendarmes.
Le rôle de l'Etat
Concernant le dossier de l'usine du Sud, le Premier ministre a expliqué que "Depuis des années, pour sauver cette usine, l'État s'est massivement engagé, en mettant plus de 500 millions d'euros sur la table. Au total, sur l'ensemble de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie, le coût fiscal est de 730.000 euros par emploi en Nouvelle-Calédonie. Si ce n'est pas de la solidarité nationale, je ne sais pas ce qu'est la solidarité nationale et nous devons en être fiers.""Un seul repreneur viable"
Le Premier ministre est revenu sur le dossier de reprise présenté par Prony Resources :Ce que veut l'État c'est sauver les 3000 emplois directs et indirects. C'est notre priorité absolue. Nous avons une usine à vendre qui trouve difficilement des repreneurs. L'État est intervenu dès septembre dernier pour retarder la fermeture annoncée. Nous avons négocié avec le groupe Vale pour qu'il parte en laissant 500 millions d'euros dans les caisses. (...) Aujourd'hui il n'y a qu'une seule offre viable pour la reprise de cette usine. Cette offre que nous soutenons est assortie de conditions strictes que nous avons posées notamment sur le montage financier et environnemental. Ces conditions pourront être discutées jusqu'à la signature définitive prévue en janvier prochain.
Le dialogue
Jean Castex a expliqué : "Nous poursuivrons inlassablement, car tel est le premier rôle de l'État, le dialogue. Encourager le dialogue, toujours le dialogue, jusqu'à parvenir avec l'ensemble des acteurs à une solution négociée."Retrouvez ici l'intégralité de l'intervention de Jean Castex :
Regardez la question de Jean-Christophe Lagarde, président du groupe UDI, posée pour Philippe Gomès et Philippe Dunoyer. "La Nouvelle-Calédonie est au bord d'un chaos politique, économique et social", explique le député UDI :