Au terme du premier quart-temps, les Françaises sont devant mais elle ne parviennent pas à garder cet avantage. A la mi-temps, elle sont menées de sept points lors de cette demi-finale contre le Japon sur ses terres (34-41). "On n'a pas respecté notre plan de jeu", a déploré Iliana Rupert à la sortie des terrains. "On savait que leur équipe c'était "attaquer - fixation - passe à 3 points" et on a su vérouiller ça au début du match."
On ne peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes, on n'a pas respecté ce qu'on devait faire. Forcément on est déçues. On avait largement de quoi faire pour les battre et on n'a pas su le faire. On savait pourtant, on les avait déjà joué une première fois.
Iliana Rupert interrogée par Angélique Le Bouter :
Iliana Rupert à Tokyo
Mais les Japonaises ont été "très adroites", rappelle l'ailière martiniquaise, trop pour les Bleues qui ont lâché les verrous imposés par le jeu très carré de leurs adversaires. Le pays hôte a trouvé son rythme offensivement et les Françaises ont eu du mal à suivre. La Japonaise Yuki Miyazawa s'est particulièrement illustrée avec neuf points et notamment deux tirs à trois points réussis. Du côté tricolore, la principale arme offensive a été Sandrine Gruda qui a fait la différence à l'intérieur (8 points). "C'est précisément la défense qui a pêché", analyse, à chaud, la Martiniquaise. "Et en attaque, on aurait pu, on aurait dû... On n'a pas réussi à se mettre dedans comme on a pu le faire dans d'autres match."
Sandrine Gruda, au micro d'Angélique Le Bouter :
Sandrine Gruda à Tokyo
Le Japon, qui joue ces Jeux olympiques à domicile, avait déjà battu l'équipe de France en phase de groupes (74-70). Médaillée d'argent en 2012, les Bleues espéraient faire au moins aussi bien neuf ans plus tard et ne surtout pas revivre la frustration de Rio où elles avaient terminé quatrième. Pour cela, elles devront remporter la petite finale samedi à 16h (heure du Japon). Elles rencontreront la Serbie. "Ca va être la guerre", prévient Iliana Rupert, décidée à ramener de nouveau une médaille à la France. "Si on n'est pas transcendées pour aller chercher une médaille de bronze, je ne sais pas ce qui pourrait nous transcender", rappelle Sandrine Gruda, qui remercie la Guadeloupe, la Martinique et même La Réunion pour leur soutien. "J'aurais encore besoin d'eux demain !"