Le documentaire choc du réalisateur Mark-Alexandre Montout sur la violence en Guadeloupe, "Karukera", est dorénavant disponible en vidéo à la demande, en français et en anglais.
La violence en Guadeloupe, liée aux questions du chômage massif, de la drogue et de la détresse de la jeunesse, est un problème majeur. Le réalisateur Mark-Alexandre Montout, originaire de l’île, avait décidé de s’attaquer à ce thème dans un documentaire, intitulé « Karukera ». Tourné en créole et en français, le film de 60 minutes invite des jeunes, des anonymes et des personnalités de la société guadeloupéenne (dont Admiral-T, Krys, Lilian Thuram et Elie Domota) à s’exprimer sur les maux mais aussi les espérances qui caractérisent l’archipel. "Karukera" comporte également des archives qui permettent de mieux appréhender la situation actuelle.
Sorti en 2016 sur fonds propres, sans aucune subvention institutionnelle, le documentaire, projeté hors des circuits habituels, a connu un franc succès non seulement aux Antilles et dans l’Hexagone mais aussi à Londres, Montréal, Toronto et Abidjan en Côte d’Ivoire.
>>> Relire l’interview du réalisateur Mark-Alexandre Montout sur Karukera : "C’est à nous de créer notre propre voie"
Et « Karukera » poursuit son chemin. Il sera notamment diffusé le 20 août dans la ville d’Abomey au Bénin dans le cadre du festival itinérant de La Route des esclaves, au côté de films comme « I Am Not Your Negro » de Raoul Peck, entre autres. Par ailleurs le documentaire, dorénavant disponible en VOD, est accessible à tous, pour la plus grande satisfaction du réalisateur. « Depuis que Karukera est en VOD je reçois des messages de partout, de la diaspora en Irlande, en Suède, en Chine… Les gens me disent que le film leur donne envie de rentrer, de se battre et de faire des choses », confie Montout à La1ere.
Parmi ses nouveaux projets, Mark-Alexandre Montout travaille actuellement sur un documentaire qui parlera de l’Afrique, la Martinique, la Guadeloupe, Haïti, la France et « des liens, des conditionnements et des déviances qui les traversent ». A suivre.
Sorti en 2016 sur fonds propres, sans aucune subvention institutionnelle, le documentaire, projeté hors des circuits habituels, a connu un franc succès non seulement aux Antilles et dans l’Hexagone mais aussi à Londres, Montréal, Toronto et Abidjan en Côte d’Ivoire.
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Et « Karukera » poursuit son chemin. Il sera notamment diffusé le 20 août dans la ville d’Abomey au Bénin dans le cadre du festival itinérant de La Route des esclaves, au côté de films comme « I Am Not Your Negro » de Raoul Peck, entre autres. Par ailleurs le documentaire, dorénavant disponible en VOD, est accessible à tous, pour la plus grande satisfaction du réalisateur. « Depuis que Karukera est en VOD je reçois des messages de partout, de la diaspora en Irlande, en Suède, en Chine… Les gens me disent que le film leur donne envie de rentrer, de se battre et de faire des choses », confie Montout à La1ere.
Parmi ses nouveaux projets, Mark-Alexandre Montout travaille actuellement sur un documentaire qui parlera de l’Afrique, la Martinique, la Guadeloupe, Haïti, la France et « des liens, des conditionnements et des déviances qui les traversent ». A suivre.