Ce mardi matin, le décathlonien Gaël Querin devait prendre l’avion à l’aéroport Zaventem-Bruxelles pour un stage de préparation aux Etats-Unis. Un léger retard de cinq minutes lui a peut-être sauvé la vie.
Cinq petites minutes de retard en partant de Lille ce mardi matin a peut-être sauvé la vie de l’athlète guadeloupéen Gaël Querin. "On venait de se garer. Axel Martin, un autre athlète, qui me conduisait, m’a arrêté au dépose-minute. Je suis sorti de la voiture, j’ai pris mon sac dans le coffre et alors que je me dirigeais vers la porte d’entrée du terminal, on a entendu un gros boum et les vitres ont explosé.
Sur le coup, je n’ai pas pensé à une bombe mais quelques instants plus tard, il y a eu une deuxième déflagration, une cinquantaine de mètres plus loin, on a vu de la fumée et là on a compris" raconte l’athlète dans la Voix du Nord.
On avait peur que ça saute de nouveau autour de nous. On est restés là sans bouger pendant cinq, dix minutes, on voyait passer des gens en sang, qui couraient, qui criaient et puis les secours sont arrivés sur place et on nous a demandés d’évacuer"...
"Je me dis qu’à trois minutes près, j’étais dedans et je ne sais pas ce qui me serait arrivé. Je me suis effondré et j’ai pleuré. Franchement, je suis choqué. Quand on voit des images d’attentats à la télévision, ça fait quelque chose mais vivre les événements en vrai, ça n’a vraiment rien à voir."
Ecoutez le témoignage de Gaël Querin joint par Alain Rosalie de Radio Outre-mer 1ère :
Sur le coup, je n’ai pas pensé à une bombe mais quelques instants plus tard, il y a eu une deuxième déflagration, une cinquantaine de mètres plus loin, on a vu de la fumée et là on a compris" raconte l’athlète dans la Voix du Nord.
"On voyait passer des gens en sang"
Paniqué, le jeune Guadeloupéen âgé de 28 ans et son accompagnateur sont allés se réfugier dans leur voiture. "On s’est cachés et on a tout de suite appelé nos familles pour leur dire qu’on allait bien même s’ils n’avaient pas encore eu l’information de ce qui venait de se passer, poursuit-il.On avait peur que ça saute de nouveau autour de nous. On est restés là sans bouger pendant cinq, dix minutes, on voyait passer des gens en sang, qui couraient, qui criaient et puis les secours sont arrivés sur place et on nous a demandés d’évacuer"...
"Je me dis qu’à trois minutes près, j’étais dedans et je ne sais pas ce qui me serait arrivé. Je me suis effondré et j’ai pleuré. Franchement, je suis choqué. Quand on voit des images d’attentats à la télévision, ça fait quelque chose mais vivre les événements en vrai, ça n’a vraiment rien à voir."
Ecoutez le témoignage de Gaël Querin joint par Alain Rosalie de Radio Outre-mer 1ère :
Gaël Querin