"La cave aux poupées", un premier roman sombre pour la Martiniquaise Magali Collet

La cave aux poupées, le premier livre de Magali Collet a été publié en mars 2020, en plein confinement. La Martiniquaise y raconte une histoire sombre de séquestration de filles, aux antipodes de sa vie.

"La cave aux poupées raconte l’histoire de Manon, une jeune femme qui aide son père à séquestrer des jeunes filles dans la cave de la maison. Et pour elle, c’est normal parce qu’elle a grandi dans cet univers, avec un père violent." Dans son premier roman, Magali Collet ausculte les notions de bien et de mal, et les femmes y occupent une grande place. "Pour une fois, les hommes ne sont pas au centre de l’histoire. Je suis une grande admiratrice des femmes, que je trouve fortes avec une grande capacité d’adaptation et de résilience." 

Evasion

Amatrice de polars et de thrillers, la Martiniquaise s’est naturellement adonné à ce genre quand elle a décidé d'écrire son premier roman. Et aussi pour une autre très bonne raison. "Ce genre d’histoire est très éloigné de mon quotidien. J‘ai une vie pépére, avec mon mari et nos trois enfants. Mon quotidien est sans histoire. Mais pour m’évader, je lis des thrillers. C’est ce qui me plait. C’est un monde que je ne connais pas." 

Magali Collet est professeure de musique à Granvilliers dans l’Oise. Pianiste, elle travaille aussi pour l’école de musique du coin. Aux Antilles, on dit que les chiens ne font pas des chats. C’est très vrai pour Magali. La musique lui vient de son père ; Serge Lossen, saxophoniste et co-fondateur de Malavoi. Quant à la littérature, c’est un legs de sa mère, Yollen, autrice de quatre ouvrages ! "Une fois que son livre a été publié, je n'ai presque plus eu d'inspiration, confie cette dernière, car j'avais l'impression que j'avais transmis le témoin."

Louis Otvas, Denis Rousseau-Kaplan et Bernard Blondeel sont allés rencontrer Magali Collet :