La femme du rappeur comorien Rohff porte plainte pour violences conjugales

Les policiers de Saint-Maur (Val de Marne) ont entendu ce dimanche la femme du rappeur d'origine comorienne Rohff, venue porter plainte pour des violences conjugales. En retour, le rappeur dépose une main courante contre sa femme et se défend sur sa page facebook. 
Ce dimanche c'est une voisine, choquée par les cris et les coups qu'elle entendait, qui est intervenue dans l'appartement du rappeur Rohff à Saint-Maur pour mettre fin à la scène de violence, rapporte le Parisien qui relate la situation décrite aux policiers. «Des coups de pied, des coups de poing au visage, des gifles, les cheveux tirés, les menaces de mort, les insultes qui pleuvent ». 

L'épouse de l'artiste ce serait fait frapper devant leur petit garçon de 5 ans. Une des meilleures amies de la victime indique dans le Parisien, "je suis tombée des nues quand elle m'a raconté qu'elle subit ça depuis plus de cinq ans...Et d'ajouter, "Elle m'a appelé au secours dimanche et m'a tout déballé: les coups, les insultes, la honte, l'espoir qu'il allait changer. Elle s'est même prise en photo à plusieurs reprises, pleine de cocards, mais elle n'avait jamais osé porter plainte." 

Roffh répond au Parisien sur sa page facebook 

Rohff a de son côté déposé une main courante contre sa femme quand il a su qu'elle allait porter plainte. Sur sa page facebook, le rappeur comorien s'est également fendu d'un communiqué où il dénonce les mensonges du Parisien. "Le Parisien me hait et vous mentira toujours à mon sujet. Ils veulent me détruire par tout les moyens la jalousie les ronge. Je viens de tout en bas et vous m'avez mis tout en haut et ça plait pas!!!!"

Voici le communiqué intégral du rappeur Rohff:

En attente de jugement pour "violences aggravées" contre un vendeur d'une boutique de la marque développée par Booba

Rohff, père de quatre enfants, a déjà été l'objet de dénonciations de deux des anciennes compagnes. Le rappeur attend également d'être jugé pour "violences aggravées" commises le 21 avril 2014 dans le 1er arrondissement de Paris. Il s'en était pris à un vendeur d'une boutique de la marque développée par Booba, son ennemi juré dans le milieu du rap.