La forêt amazonienne en plein cœur du Jardin des Plantes de Paris

Delphine Zigoni et Julien Norwood ( de gauche à droite) lors de l'exposition " Carnet de voyage en Guyane" au Jardin de Paris.
Jusqu’au 28 novembre, à l’occasion d’"Automne tropical - Carnet de voyage en Guyane", les dessinateurs Delphine Zigoni et Julien Norwood transforment la serre tropicale, adjacente au Musée d’Histoire Naturelle, en véritable lieu d’exploration de l’Amazonie. Les naturalistes y font découvrir la faune et la flore guyanaises à travers une exposition haute en couleurs.

Pour la seconde édition d’"Automne tropical", le Musée d’Histoire Naturelle s’est rapproché de deux illustrateurs naturalistes et scientifiques. L’exposition met à l’honneur la biodiversité amazonienne grâce aux dessins de Delphine Zigoni et Julien Norwood, tous deux passionnés des paysages guyanais.

Durant plus d’un mois, cet évènement, se déroulant dans les Grandes Serres du Jardin des Plantes, donnera aux visiteurs le privilège de découvrir la diversité d’une flore méconnue. Des initiations à l’art botanique étaient tenues par l’un des auteurs, Julien Norwood, mais tous les créneaux sont d’ores et déjà complets.

Des artistes passionnés de nature et de science

Pour reproduire le plus fidèlement possible les végétaux et les paysages, les deux auteurs de "Carnet de voyage en Guyane" se sont rendus deux mois en Guyane : "On a répondu à des appels à projets, cela nous a permis de faire découvrir le métier de dessinateur scientifique : où l’on travaille avec et pour les chercheurs".

Se rendant, entre autre, à Saül, aux Marais de Kaw ou au sentier de la savane roche-virginie, les deux illustrateurs se répartissent les sujets à dessiner : Delphine s’attache davantage à reproduire des paysages alors que Julien, lui, dessine sur la botanique, les arbres et plantes en fonction de sa sensibilité ou de leur localisation.

Quand on est arrivés en Amazonie, il y avait tellement de biodiversité, que l’on ne savait pas quoi dessiner, c’était la page blanche.

Julien Norwood

Rentrés "enchantés" de Guyane, les deux artistes avaient à cœur de partager ce qu’ils ont vu : "L’objectif est de valoriser la biodiversité guyanaise", raconte avec passion Delphine. Ces "paysages incomparables" sont donc visibles jusqu’au 28 novembre à Paris avant de pouvoir, peut-être, s’envoler pour la Guyane pour être exposés, "une évidence" pour Julien Norwood.