Sous la plume de la romancière Gisèle Pineau, HC éditions donne à voir plus de 300 cartes postales de la Guadeloupe du début du XXe siècle. De formidables images "an tan lontan" qui résument l’histoire de l’archipel.
« Voici une image de la Guadeloupe d’antan, avec ses cartes postales précieuses – trésor de collectionneurs – retrouvées intactes en quelque galetas, miraculeusement épargnées des bestioles voraces, incendies, pluies, cyclones et autres grands brigands. Voici une image de la Guadeloupe de cet autrefois. Deux îles accolées presque : Grande-Terre et Basse-Terre. Deux ailes déployées pour un papillon échoué au beau mitan de l’arc Caraïbe. »
C’est par cette belle introduction que l’écrivaine guadeloupéenne Gisèle Pineau nous amène dans l’univers de l’archipel au tournant des années 1900. Grande-Terre et Basse-Terre, mais également Marie-Galante, La Désirade, Les Saintes, Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Le livre, qui compte plus de 300 cartes postales anciennes, est une passionnante immersion visuelle dans une Guadeloupe oubliée, parfois insolite. Mais c’est aussi, grâce aux commentaires de Gisèle Pineau, un véritable cours d’histoire.
Les séries d’images sont en effet replacées et décrites dans leur contexte socio-culturel et politique. Pas avec l’habituelle froideur universitaire, mais avec la sensibilité et la ferveur stylistique de l’écrivain. On revit l’embarquement sur les bateaux à vapeur, le travail des lavandières et blanchisseuses, les journées sur les plantations de canne, mais aussi la grève générale de 1910, le cyclone de septembre 1928, la première abolition de l’esclavage en juin 1794 et bien d’autres événements.
« De cette histoire tourmentée, faite de hauts et de bas, de conquêtes et de sang, de petites victoires et de grandes guerres, d’asservissement et de libération, d’exil et d’enracinement, de trahison et de bravoure, le peuple de Guadeloupe a bâti hardiment son identité créole, créant un art de vivre levé de la misère », explique Gisèle Pineau dans un chapitre de l’ouvrage consacré au patrimoine, aux traditions et à la culture de la Guadeloupe.
A noter qu’un ouvrage similaire a été réalisé pour la Martinique, sous la plume de l’écrivain André Lucrèce.
C’est par cette belle introduction que l’écrivaine guadeloupéenne Gisèle Pineau nous amène dans l’univers de l’archipel au tournant des années 1900. Grande-Terre et Basse-Terre, mais également Marie-Galante, La Désirade, Les Saintes, Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Le livre, qui compte plus de 300 cartes postales anciennes, est une passionnante immersion visuelle dans une Guadeloupe oubliée, parfois insolite. Mais c’est aussi, grâce aux commentaires de Gisèle Pineau, un véritable cours d’histoire.
Les séries d’images sont en effet replacées et décrites dans leur contexte socio-culturel et politique. Pas avec l’habituelle froideur universitaire, mais avec la sensibilité et la ferveur stylistique de l’écrivain. On revit l’embarquement sur les bateaux à vapeur, le travail des lavandières et blanchisseuses, les journées sur les plantations de canne, mais aussi la grève générale de 1910, le cyclone de septembre 1928, la première abolition de l’esclavage en juin 1794 et bien d’autres événements.
« De cette histoire tourmentée, faite de hauts et de bas, de conquêtes et de sang, de petites victoires et de grandes guerres, d’asservissement et de libération, d’exil et d’enracinement, de trahison et de bravoure, le peuple de Guadeloupe a bâti hardiment son identité créole, créant un art de vivre levé de la misère », explique Gisèle Pineau dans un chapitre de l’ouvrage consacré au patrimoine, aux traditions et à la culture de la Guadeloupe.
A noter qu’un ouvrage similaire a été réalisé pour la Martinique, sous la plume de l’écrivain André Lucrèce.