L’Université des Antilles célèbre cette année sa 41e année d’existence. Les conflits passés entre le pôle de Guadeloupe et le pôle de Martinique sont désormais derrière elle, grâce à l'unité prônée par le président de l’UA, Michel Geoffroy. Celui-ci affiche l'ambition de positionner l’université des Antilles sur la scène internationale grâce aux talents des étudiants et des chercheurs.
Dans un premier temps, les exécutifs de Guadeloupe et de Martinique se concentrent sur l’amélioration des conditions d'accueil des étudiants sur les deux campus de Schoelcher (Martinique) et de Fouillole en Guadeloupe. L'objectif est de créer un environnement propice à l'épanouissement académique et personnel des étudiants.
Les présidents des deux collectivités ont convenu de la création d’un pôle Mer attractif, jouant un rôle clé dans le développement de l’expertise maritime régionale, la promotion de la recherche marine et la formation des professionnels dans des domaines tels que l'océanographie, la biologie marine et la technologie marine.
La lettre d’intention souligne également l'importance d'accorder une meilleure prise en compte de la langue créole dans les programmes d’apprentissage et de formation. Le créole est maintenant officiellement reconnu comme l'une des langues officielles de la Martinique, aux côtés du français, suite à une délibération prise par Serge Letchimy président du conseil exécutif de la CTM le 24 mai dernier.
Ary Chalus, le président de la région Guadeloupe, souhaite que l'UA se tourne davantage vers la Caraïbe et s'ouvre au monde. Des visions partagées visent à renforcer l’ingénierie et l’encadrement de l’Université en Martinique et Guadeloupe par un soutien à la recherche, des contrats doctoraux et post-doctoraux, une offre de formation continue pour les enseignants, ainsi que la mise en place d’un système d’évaluation de la qualité. Des moyens seront alloués à l’Université des Antilles pour renforcer les partenariats internationaux, notamment avec les pays membres de l’OECO, afin de faciliter la mobilité des étudiants martiniquais, guadeloupéens et des autres pays membres.
Concernant la faculté de médecine de plein exercice, une mise en place concertée en lien avec la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) est envisagée. Une concertation sera nécessaire pour harmoniser et favoriser une approche intégrée des programmes de formation et de recherche, en cohérence avec les spécificités de chaque territoire.
Après la lettre d’intention, une convention sera signée entre la Collectivité Territoriale et la Région Guadeloupe pour concrétiser rapidement ces projets au bénéfice des étudiants de Martinique et Guadeloupe.