La Haute Autorité de Santé dévoile le classement des hôpitaux français

Cette aide de l'État doit permettre aux hôpitaux de La Réunion, Mayotte et Guyane d'améliorer leur offre de soins.
La Haute Autorité de Santé a publié au mois de février dernier son baromètre annuel sur la qualité des hôpitaux français. En Outre-mer, plusieurs établissements de soins tirent leur épingle du jeu, même si d'autres sont pointés du doigt.

Avant de vous rendre à l’hôpital, vous aimeriez bien savoir à quelle sauce vous serez soigné. Eh bien, c'est possible, en vous rendant sur le site QualiScope, qui se charge de recenser les cliniques et hôpitaux privés et publics, du meilleur au plus mauvais. Pour évaluer les établissements, la Haute Autorité de Santé s’est basée sur plusieurs critères : prise en charge de la douleur, appréciation des patients, accueil dans les différents services de médecine, suivi des soins à la sortie, ou encore prévention des risques.

Les données recueillies par la Haute Autorité de Santé (HAS) mettent en lumière la bonne santé de 85% des établissements de soins visités. C’est le cas notamment du Centre d’Auto-dialyse de Cayenne en Guyane, l'ATIRG (Association pour le Traitement de L'Insuffisance Rénale en Guyane) – qui a obtenu sa certification avec mention – ou encore du CHU Felix Guyon de Saint-Denis à la Réunion, noté 67,8 sur 100 par les patients. Pour le reste, 13 % des hôpitaux contrôlés ont obtenu leur certification sous conditions : ils doivent améliorer la qualité des soins prodigués. C'est le cas de la clinique de l'Espérance aux Abymes en Guadeloupe ou encore du CHU de Mangot Vulcin en Martinique. Ils ont deux ans pour se mettre au niveau, avant une nouvelle visite de l’organisme.

Plusieurs établissements ne répondent pas aux exigences

Si les chiffres recueillis s’avèrent bons pour une grande majorité des établissements ultramarins, d’autres en revanche ne s’en tirent pas aussi bien. Dix hôpitaux et cliniques de la Guadeloupe (Saint-Martin et Saint-Barthélemy compris) et de la Guyane font partie de ceux qui ne répondent pas aux exigences de qualité. Ainsi, parmi les mauvais élèves, on retrouve le centre hospitalier de Capesterre-Belle-Eau (pour son unité de soins longue durée) en Guadeloupe ou bien l’hôpital privé de Saint-Paul en Guyane.

Toutefois, ces établissements ne sont pas jugés dans un état critique par l'organisme de santé. Ils ont entre 12 et 24 mois pour se mettre à niveau avant une éventuelle nouvelle visite.