► Jean Castex, Premier ministre
L’attachement majoritaire des Calédoniennes et des Calédoniens à la France
Jean Castex a pris acte, dans un communiqué, du résultat de ce deuxième référendum qui, selon lui, "confirme à nouveau l’attachement majoritaire des Calédoniennes et des Calédoniens à la France". Il a également adressé un message "de profond respect" "à toutes celles et ceux qui ont voté 'Oui' (...) Le Gouvernement restera fidèle à sa parole. Conformément à l’accord de Nouméa, il respectera le choix des élus calédoniens de solliciter, ou non, une troisième consultation."
Le Premier ministre annonce également qu'avec le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, il rassemblera "tous les acteurs disposés à travailler ensemble à la poursuite du dialogue de paix à l'œuvre depuis 30 ans".
► Édouard Philippe, ancien Premier ministre
Une majorité de Calédoniens souhaitent demeurer dans la France : le destin commun doit continuer à se construire !
Édouard Philippe a salué sur twitter une "organisation minutieuse et participation exceptionnelle pour ce deuxième référendum qui honore la République, la Nouvelle-Calédonie et les forces politiques locales."
Organisation minutieuse et participation exceptionnelle pour ce deuxième référendum qui honore la République, la Nouvelle-Calédonie et les forces politiques locales. Une majorité de Calédoniens souhaitent demeurer dans la France : le destin commun doit continuer à se construire !
— Edouard Philippe (@EPhilippe_LH) October 4, 2020
► Manuel Valls, ancien Premier ministre
L'avenir [de la Nouvelle-Calédonie] s’inscrit dans la France.
Manuel Valls s'est exprimé sur Twitter quelques minutes après l'annonce des résultats définitifs. "La Nouvelle-Calédonie, 2 ans après le pemier référendum, a une nouvelle fois voté pour rester dans la France, écrit l'ancien premier ministre, désormais élu à la mairie de Barcelone. En attendant un éventuel troisième référendum, il appartient aux élus de définir clairement les chemins de l’avenir. Je reste convaincu que cet avenir s’inscrit dans la France."
► François Bayrou (Mouvement Démocrate)
La France ne serait pas entièrement la France sans la Nouvelle-Calédonie.
Sur le plateau de FranceInfo, alors que tombaient les premières tendances en faveur du Non, François Bayrou a exprimé un soulagement devant ce résultat. "C'est une bonne nouvelle, a réagi le président du Mouvement Démocrate, également Haut-commissaire au Plan. Je trouve que la Nouvelle-Calédonie ne serait pas la Nouvelle-Calédonie sans la France, et que la France ne serait pas entièrement la France sans la Nouvelle-Calédonie. Je pense que cette terre lointaine présente un exemple de vie en commun." Devant les résultats serrés, l'ancien ministre de l'Éducation estime "qu'il y a un risque" de voir la population scindée.
► Gérard Larcher, président du Sénat
Dessiner le nouveau chemin vers un destin commun, sous peine d’effacer les acquis historiques des trois décennies écoulées.
"La participation exceptionnelle (85% ndlr) à ce scrutin le rend indiscutable et confirme, après le référendum de 2018, une relative stabilité des grands équilibres entre indépendantistes et non-indépendantistes", écrit le président du Sénat dans un communiqué.
Gérard Larcher invite l’État à s’engager pleinement et rapidement dans un "nouveau chemin", évoquant un "consensus", "permettant à tous les Calédoniens, au-delà de leurs origines et de leurs convictions, de se retrouver et de bâtir ensemble leur avenir."
► Bruno Retailleau (LR)
Un troisième référendum ne servirait à rien
Le président du groupe LR au Sénat a réagi dans un communiqué. Bruno Retailleau affirme que, selon lui, "un 3ème référendum ne servirait à rien si ce n'est à exacerber les tensions palpables lors du second référendum". "Une réflexion doit s'engager sur l'avenir d'une Nouvelle Calédonie française", poursuit-il. "J'appelle l'État à sortir de sa réserve et à chercher et à trouver une solution qui ne soit ni l'indépendance, ni le statu quo."
► Marine Le Pen (Rassemblement National)
Tant de choses à bâtir ensemble, dans un esprit de rassemblement et de réconciliation.
La présidente du RN - qui avait appelé à voter contre l'indépendance quelques jours avant le référendum - s'est réjouit sur twitter de la victoire du Non. "À la majorité, avec une très forte participation, les Calédoniens ont, à nouveau, marqué leur attachement à la France, a-t-elle écrit environ une heure après l'annonce des résultats défitinitifs mais toujours non-offciels. Je m’en réjouis. Nous avons tant de choses à bâtir ensemble, dans un esprit de rassemblement et de réconciliation."
► Xavier Bertrand, ancien ministre de Nicolas Sarkozy
Pour que la France et la Nouvelle-Calédonie continuent à écrire leur histoire en commun.
Le président de la région Hauts-de-France a, lui aussi, réagi sur Twitter, à l'annonce des résultats.
Nos compatriotes de #NouvelleCalédonie, en votant « non » ce 4 octobre, ont fait le choix de la France, pour que la France et la #NouvelleCaledonie continuent à écrire leur histoire en commun, dans le respect et la compréhension des identités de chacun.
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) October 4, 2020
► Jean-Christophe Lagarde (UDI)
La solution exige un compromis solide et sérieux entre loyalistes et indépendantistes
"Le résultat encore resserré du référendum en Caledonie montre, comme le disent Calédonie Ensemble et nos collègues Philippe Gomès et Philippe Dunoyer, que la solution exige un compromis solide et sérieux entre loyalistes et indépendantistes dans lequel l’Etat doit s’impliquer fortement !", a tweeté Jean-Christophe Lagarde quelques minutes après l'annonce des résultats définitifs. Trois des quatre parlementaires calédoniens font partie du groupe UDI : les députés Philippe Gomès et Philippe Dunoyer ainsi que le sénateur Gérard Poadja. Il y a une semaine déjà, le président de l'UDI appelait les Calédoniens à voter contre l'indépendance de leur territoire, dans une lettre patagée par Calédonie Ensemble.