L’exploitation minière aux Philippines sera-t-elle freinée ? En ce début septembre, c’est une interrogation comme les aiment les analystes à la City de Londres. D’autant que les cours du nickel ont chuté de 7,18 % au mois d’août, sous les 10 000 dollars la tonne.
•
Une restructuration significative et une baisse de la production de nickel du secteur minier philippin sont probables selon une note d’analyse de Norilsk Nickel. Jeudi soir à Londres, le nickel a connu un petit accès de fièvre...
Ce qui serait évidemment une bonne nouvelle pour la production calédonienne.
Dans le même ordre d’idées, le négociant londonien Triland Metals souligne « les cours du métal à trois mois sont en hausse de 1 % sur le marché chinois du Shanghai Future Exchange ».
Le Trader se montre moins optimiste que le premier producteur mondial de nickel. Il souligne que les stocks mondiaux n’ont baissé que de 2 958 tonnes la semaine dernière. Ils sont encore élevés, 370 000 tonnes de métal pour les seuls entrepôts du LME. Les stocks disponibles représentent près de 25 % de la consommation mondiale annuelle.
Optimisme
Le producteur russe est optimiste et ne prévoit pas de rechute des cours. Il poursuit « on doit désormais s’attendre à un déficit de nickel en 2017 ».Ce qui serait évidemment une bonne nouvelle pour la production calédonienne.
Dans le même ordre d’idées, le négociant londonien Triland Metals souligne « les cours du métal à trois mois sont en hausse de 1 % sur le marché chinois du Shanghai Future Exchange ».
Pessimisme
Toutefois, un autre négociant londonien FastMarkets pondère l’optimisme et pointe plutôt « les incertitudes de la politique minière des Philippines » qui représente 23 % de la production mondiale de minerai de nickel. Pour le dernier trimestre de 2016, FastMarkets prévoit une fourchette de prix comprise entre 9 000 $ et 11 400 $ pour la tonne de métal au LME.Le Trader se montre moins optimiste que le premier producteur mondial de nickel. Il souligne que les stocks mondiaux n’ont baissé que de 2 958 tonnes la semaine dernière. Ils sont encore élevés, 370 000 tonnes de métal pour les seuls entrepôts du LME. Les stocks disponibles représentent près de 25 % de la consommation mondiale annuelle.