Les ministres de l'Enseignement supérieur et des Outre-mer, Frédérique Vidal et Annick Girardin, ont présenté ce lundi matin, à Paris, un plan destiné à renforcer la contribution du secteur spatial au développement de la Guyane. Explications.
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Renforcer l'action du secteur spatial en Guyane et contribuer au développement durable du territoire : ce sont les objectifs du plan présenté, ce lundi matin, à Paris, par les ministres de l'Enseignement supérieur et des Outre-mer, Frédérique Vidal et Annick Girardin.
"La filière spatiale reste le premier employeur privé avec 25% des emplois privés, et le premier contributeur à la richesse de la Guyane", souligne ce rapport. Pour les auteurs du document, la filière spatiale peut contribuer davantage au développement du territoire guyanais.
Une chaire consacrée au spatial sera ainsi créée au sein de l'Université de Guyane pour promouvoir l'accès des Guyanais aux métiers de l'espace et aux activités associées.
Avec Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation, pour évoquer les retombées financières du Centre Spatial Guyanais pour les collectivités territoriales de #Guyane. pic.twitter.com/B6uldnKESg
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) December 11, 2017
17 % du PIB de Guyane
Ce plan a été élaboré suite à un rapport du gouvernement au parlement sur "les retombées financières du Centre Spatial Guyanais (CSG) pour les collectivités territoriales". Implanté à Kourou, l'activité du Centre Spatial représente 17% du PIB (Produit Intérieur Brut) de Guyane, avec 1 700 emplois directs et environ 7 000 emplois indirects."La filière spatiale reste le premier employeur privé avec 25% des emplois privés, et le premier contributeur à la richesse de la Guyane", souligne ce rapport. Pour les auteurs du document, la filière spatiale peut contribuer davantage au développement du territoire guyanais.
Des projets sélectionnés avec les collectivités
Annoncé par les ministres de l'Enseignement supérieur et des Outre-mer, ce plan prévoit que les "interventions du Centre national d'études spatiales (CNES) soient recentrées sur des projets structurants et pérennes", sélectionnés avec les collectivités locales.Education, formation, enseignement supérieur
Le secteur spatial devrait aussi contribuer davantage à l'économie guyanaise. Dix millions d'euros supplémentaires seront alloués par le CNES, portant à environ 50 millions ses crédits d'intervention à l'horizon 2020."Ces ressources bénéficieront prioritairement aux domaines de l'éducation, de la formation et de l'enseignement supérieur", précisent les deux ministères dans leur communiqué.Une chaire consacrée au spatial sera ainsi créée au sein de l'Université de Guyane pour promouvoir l'accès des Guyanais aux métiers de l'espace et aux activités associées.