Le petit Lenny Terriat a un rêve : être danseur étoile à l’Opéra de Paris. Avant d’y arriver, le chemin est encore long, mais le jeune Guadeloupéen de 13 ans croit en sa bonne étoile. Après un an au sein de la prestigieuse académie de danse de la Scala de Milan en Italie, il a intégré au début du mois de septembre la célèbre école de l’Opéra national de Paris.
Là-bas, l’excellence et la rigueur sont au programme. L'emploi du temps est minutieux : réveil chaque matin à 7h, début des cours scolaires à 8h, cantine à 12h et cours de danse dès 13h. "Ici, on fait des cours de mimes. On apprend à être un danseur, déclare-t-il. L’école, ça se passe bien, c’est un peu dur, mais je me suis bien intégré", confie-t-il.
Après avoir passé ses vacances sur son île, en Guadeloupe, auprès de ses proches qu’il voit peu en raison de l’éloignement, le jeune Lenny a vite repris le rythme. Pour atteindre son objectif, le danseur a déjà ciblé ses axes d’améliorations pour l’année à venir. "Je dois progresser dans les sauts un peu pour ne pas décoller mes talons du sol, et aussi travailler sur la position de mes bras".
Un enseignement de qualité
À 13 ans, Lenny fait déjà forte impression par sa maturité et sa ténacité à toute épreuve. Ses qualités lui seront bien utiles pour sa nouvelle aventure à l’Opéra de Paris. Dans cette prestigieuse institution, le jeune Guadeloupéen devrait recevoir un apprentissage de qualité, à même de faire de lui une future étoile.
Nous proposons une formation d’excellence. […] Les élèves reçoivent ici un enseignement de danse classique bien évidement, mais pas que. Il y a aussi de la danse baroque, folklorique, et pour les plus âgés, de la danse de caractère et contemporaine. Nous leur proposons tout ce qu’ils seront amenés à rencontrer dans leur carrière
Elisabeth Platel, directrice de l’école de l’Opéra de Paris
Mais à l’Opéra de Paris, Lenny Terriat n’apprendra pas seulement à devenir un grand danseur. Comme tous les enfants de son âge, il suit une scolarité normale, dispensée par l’Éducation nationale. Une nécessité selon la direction de l’école. "Nous avons un devoir d’éducation, car ces enfants ont un rêve qui, on espère, se réalisera, mais il peut être brisé. Donc, on a ce devoir de les aider à se retourner", conclut Elisabeth Platel, directrice de l’école de l’Opéra de Paris.
Lenny Terriat continue son chemin, entamé alors qu’il n’avait que cinq ans sur les bancs de la maternelle. Son rêve et son projet n'ont pas changé : être un danseur étoile à l’Opéra de Paris.