Cela fait 200 jours qu’Olivier Dubois a été kidnappé au Mali. Il est à ce jour le seul otage français connu dans le monde. Le journaliste originaire de la Martinique avait annoncé lui-même dans une vidéo diffusée le 5 mai 2021 sur les réseaux sociaux son enlèvement. Il expliquait avoir été kidnappé le 8 avril à Gao dans le nord du Mali par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.
200 jours qu'Olivier Dubois est otage.
— Soutien à Olivier Dubois - #FreeOlivierDubois (@FreeOlivierDub1) October 24, 2021
200 jours que les rédactions pour lesquelles il travaille, sa famille, ses confrères maliens et français, @RSF, ses amis, les mairies de 13 villes de France l'attendent et se mobilisent.
200 jours de trop.#FreeOlivierDubois#Mali #France pic.twitter.com/PNPDmgUGuX
Il y a 17 jours, sa famille aidée par l’association Reporters sans frontières avaient lancé une campagne de soutien dans 13 villes françaises. Le 8 octobre 2021, six mois après l’enlèvement d’Olivier Dubois, 13 villes de France avaient donc déployé sur la façade de leurs mairies, des banderoles en hommage à l’otage français. À Marseille où vit une partie de sa famille et à Fort-de France dont il est originaire, des soutiens au journaliste se sont mobilisés.
Une banderole sur la mairie de Fort-de-France en #Martinique pour réclamer la libération du journaliste martiniquais Olivier Dubois
— La1ere.fr (@la1ere) October 8, 2021
💻📱 https://t.co/TOXRaY1XtR pic.twitter.com/zuzzEb4BT1
Fin mai 2021, l’État français avait confirmé qu'il était bien otage d'un groupe jihadiste. À Paris, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "enlèvement en bande organisée" et "en relation avec une entreprise terroriste". Début juin, une centaine de personnes s'étaient réunies à Bamako (Mali) et autant à Paris pour réclamer la libération d'Olivier Dubois. Journaliste indépendant de 46 ans, Olivier Dubois travaille au Mali depuis 2015. Il a couvert la percée des jihadistes au Sahel pour différents médias, comme le magazine français Le Point Afrique et le quotidien français Libération.