Le nickel est repassé sous la barre des 10.000 dollars. La liquidation d’importants stocks mondiaux a pénalisé les cours du métal. Le LME s’inquiète des incertitudes pesant sur la Présidentielle américaine.
Le programme économique du républicain s’inspire d’idées protectionnistes. «S’il est élu, Donald Trump pourrait imposer un droit de douanes de 35 % sur tous les produits made in China, incluant l’acier inoxydable au nickel. C’est la nouvelle crainte du LME mercredi» souligne un analyste de Triland Metals.
En comparaison, les Philippines exportent plus de 35 millions de tonnes. Manille pèse lourdement sur l’offre mondiale.
Le rapport concerne une quarantaine de mines de nickel. Un premier rapport avait souligné les dégâts environnementaux et humains de l’exploitation minière. Il avait abouti à la fermeture de 10 mines de nickel. Quelques heures avant la publication du nouveau rapport, le département philippin des Ressources naturelles (DENR) semble annoncer de nouvelles fermetures : «Les conclusions sont dures pour le secteur minier, les normes sont très hautes».
Cet audit, le quatrième en deux ans réalisé aux Philippines, «vise aussi à améliorer les conditions de travail et les salaires des travailleurs de l’industrie minière du nickel» précise le Metal Bulletin de Londres.
La production de nickel est abondante et les stocks mondiaux sont importants. Ils représentent l’équivalent de 4 mois de production mondiale.
La demande de nickel est mouvante et dépend principalement de la consommation mondiale d’acier inoxydable.
La mise en production de nouvelles usines de nickel a contribué à accélérer la chute des cours. La réduction de la production de minerai aux Philippines permettrait de faire baisser l’offre mondiale. Les experts et négociants de la City spéculent sur une remontée des cours du nickel.
L’attente et le pari
Dans ce contexte plutôt pessimiste mercredi à Londres, la fermeture de nouvelles mines de nickel par Manille apparait comme LA solution pour relancer les cours du métal. Les Philippines sont le premier exportateur mondial de minerai vers la Chine. Devant la Nouvelle-Calédonie qui exporte environ 4,5 millions de tonnes de minerai par an, essentiellement à destination du Japon, de la Corée du Sud et de l'Australie.En comparaison, les Philippines exportent plus de 35 millions de tonnes. Manille pèse lourdement sur l’offre mondiale.
Le gouvernement philippin devrait publier jeudi 15 septembre les résultats de son audit minier.
Le rapport concerne une quarantaine de mines de nickel. Un premier rapport avait souligné les dégâts environnementaux et humains de l’exploitation minière. Il avait abouti à la fermeture de 10 mines de nickel. Quelques heures avant la publication du nouveau rapport, le département philippin des Ressources naturelles (DENR) semble annoncer de nouvelles fermetures : «Les conclusions sont dures pour le secteur minier, les normes sont très hautes».
Cet audit, le quatrième en deux ans réalisé aux Philippines, «vise aussi à améliorer les conditions de travail et les salaires des travailleurs de l’industrie minière du nickel» précise le Metal Bulletin de Londres.
La production de nickel est abondante et les stocks mondiaux sont importants. Ils représentent l’équivalent de 4 mois de production mondiale.
La demande de nickel est mouvante et dépend principalement de la consommation mondiale d’acier inoxydable.
La mise en production de nouvelles usines de nickel a contribué à accélérer la chute des cours. La réduction de la production de minerai aux Philippines permettrait de faire baisser l’offre mondiale. Les experts et négociants de la City spéculent sur une remontée des cours du nickel.