Hélène Geoffroy, secrétaire d’Etat à la ville s’est vue remettre aujourd’hui le dernier rapport de l’observatoire national de la politique de la ville. Selon ce dossier, les quartiers Outre-mer présentent des difficultés encore plus prononcées que ceux de l’hexagone.
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Selon le dernier rapport de l’Observatoire national de la politique de la ville, (ONPV, indépendant) qui porte sur l'année 2014, les quartiers prioritaires affichent un retard inouï en terme d'emploi, de santé ou d'éducation, en particulier Outre-mer.
Selon ce rapport, en Outre-Mer, un peu plus de 500 000 personnes vivent en quartier prioritaire dans les départements et régions d’Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion), 9700 à Saint-Martin et 73000 en Polynésie française.
Selon le rapport 2015 de l'Observatoire national de la politique de la ville, le taux de chômage est ainsi de 26,7% dans ces quartiers, contre 10% ailleurs. "A partir du moment où le chômage reste très élevé dans notre pays, ça n'a pas pu aller mieux dans les quartiers populaires", commente Hélène Geoffroy, secrétaire d'Etat à la Ville,"Simplement, nos politiques ont permis d'éviter un décrochage", constate-t’elle.
La situation des habitants de ces quartiers prioritaires ultra-marins est contrastée selon les territoires. Comme dans les quartiers prioritaires hexagonaux, la population y est en général plus jeune et ces quartiers ultra-marins ont une situation préoccupante en termes d’emploi et de chômage. Autre particularité : les familles monoparentales y sont plus nombreuses. Enfin, si la plupart des collectivités d'Outre-mer comptent des locataires plus nombreux dans les quartiers prioritaires que dans le reste des communes, ce n’est pas le cas en Guyane ou à Saint-Martin.
Un quart de la population Outre-mer dans les quartiers
Les départements et régions d’outre-mer ainsi que les collectivités d’outre-mer concernées par la politique de la ville comptent 218 quartiers où résident près d’un quart de leur population. Il existe cependant des écarts importants d’un territoire à l’autre. En Martinique, 7% de la population réside en quartier prioritaire, cette part s’élève à environ 70% à Mayotte.Selon ce rapport, en Outre-Mer, un peu plus de 500 000 personnes vivent en quartier prioritaire dans les départements et régions d’Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion), 9700 à Saint-Martin et 73000 en Polynésie française.
Chômage endémique
Selon le rapport 2015 de l'Observatoire national de la politique de la ville, le taux de chômage est ainsi de 26,7% dans ces quartiers, contre 10% ailleurs. "A partir du moment où le chômage reste très élevé dans notre pays, ça n'a pas pu aller mieux dans les quartiers populaires", commente Hélène Geoffroy, secrétaire d'Etat à la Ville,"Simplement, nos politiques ont permis d'éviter un décrochage", constate-t’elle.
Une population plus jeune
La situation des habitants de ces quartiers prioritaires ultra-marins est contrastée selon les territoires. Comme dans les quartiers prioritaires hexagonaux, la population y est en général plus jeune et ces quartiers ultra-marins ont une situation préoccupante en termes d’emploi et de chômage. Autre particularité : les familles monoparentales y sont plus nombreuses. Enfin, si la plupart des collectivités d'Outre-mer comptent des locataires plus nombreux dans les quartiers prioritaires que dans le reste des communes, ce n’est pas le cas en Guyane ou à Saint-Martin.Moins de médecins
"La question de l'adresse, du quartier dont on est issu, construit un déterminisme insupportable", dénonce Hélène Geoffroy, ancienne député-maire de Vaulx-en-Velin, une commune pauvre de la banlieue lyonnaise. Les disparités sont énormes en terme d'accès à la santé, avec des médecins spécialistes libéraux "3,4 fois moins présents que sur l'ensemble de leurs agglomérations". Généralistes et infirmiers font également défaut (-35 et -29%)..@HeleneGeoffroy rappelle que l'image de nos quartiers est un enjeu de cohésion nationale #ONPV pic.twitter.com/rCUUI14a1f
— Ministère Ville (@Ville_gouv) 3 mai 2016