Emmanuel Macron a appelé "le plus grand nombre de Français" a participer au grand débat national. Dans une lettre adressée aux Français, le chef de l'Etat a fixé le cadre de cette consultation. Les premières réactions Outre-mer sont plutôt mitigées.
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Emmanuel Macron veut reprendre la main. Empêtré dans la crise des "gilets jaunes" et malmené dans les sondages, le Chef de l'Etat mise sur la grande concertation dont le coup d'envoi sera donné mardi dans l'Eure pour éteindre l'incendie allumé à l'automne notamment par la hausse de la taxe carbone et reprendre la main avant les élections européennes du 26 mai.
Dans sa lettre écrite au Français, Emmanuel Macron propose d'encadrer cette consultation autour d'une trentaine de question, qu'il formule précisément, sur des thèmes comme la démocratie, la transition écologique, la fiscalité ou l'immigration. Il trace aussi des lignes rouges, comme la suppression de l'ISF, mais ouvre la porte à des réformes importantes comme le référendum d'initiative citoyenne.
Ce dimanche sur le marché de l'Asile au coeur de France, les martiniquais était plutôt partagés sur l'idée d'un grand débat national. Il y a ceux qui estiment qu'il peut être une chance et ceux qui pensent que tout ça ne servira à rien. Regardez le reportage de Martinique la1ère :
lundi en deuxième partie de journée.
Emmanuel Macron lancera le débat sur le terrain mardi en se rendant dans une petite commune de l'Eure, Grand Bourgtheroulde, aux côtés de 600 maires et élus de Normandie.
Selon un sondage OpinionWay pour Le Point-Public Sénat-État d'esprit Stratis 87 % des Français ont entendu parler du grand débat national. Pour autant, la majorité des Français (52 %) n'a pas l'intention d'y participer. Seuls 11 % se déclarent "tout à fait" résolus à y prendre part. Ne pas participer remporte 54 % des suffrages chez les électeurs de Marine Le Pen, option également majoritaire chez les partisans LR (51 %). À l'inverse, l'intention de participer est très majoritaire chez les électeurs socialistes (59 %), elle obtient 55 % des suffrages chez les proches de LREM et 52 % parmi les proches de La France insoumise.
Dans sa lettre écrite au Français, Emmanuel Macron propose d'encadrer cette consultation autour d'une trentaine de question, qu'il formule précisément, sur des thèmes comme la démocratie, la transition écologique, la fiscalité ou l'immigration. Il trace aussi des lignes rouges, comme la suppression de l'ISF, mais ouvre la porte à des réformes importantes comme le référendum d'initiative citoyenne.
Ce dimanche sur le marché de l'Asile au coeur de France, les martiniquais était plutôt partagés sur l'idée d'un grand débat national. Il y a ceux qui estiment qu'il peut être une chance et ceux qui pensent que tout ça ne servira à rien. Regardez le reportage de Martinique la1ère :
Dans les rues de Saint-Denis à La Réunion, les avis sont partagés. Si certains Réunionnais estiment que "ça ne sert à rien de participer au débat", d’autres pensent qu’"il y a des choses intéressantes à dire".
Regardez le reportage de Soufati Tumbu Dany et Laurent Figon :La secrétaire d'État auprès du ministre de la transition écologique Emmanuelle Wargon et le ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu ont été chargés d'animer le grand débat. Edouard Philippe précisera les contours de la consultation dans un communiquélundi en deuxième partie de journée.
Emmanuel Macron lancera le débat sur le terrain mardi en se rendant dans une petite commune de l'Eure, Grand Bourgtheroulde, aux côtés de 600 maires et élus de Normandie.
Selon un sondage OpinionWay pour Le Point-Public Sénat-État d'esprit Stratis 87 % des Français ont entendu parler du grand débat national. Pour autant, la majorité des Français (52 %) n'a pas l'intention d'y participer. Seuls 11 % se déclarent "tout à fait" résolus à y prendre part. Ne pas participer remporte 54 % des suffrages chez les électeurs de Marine Le Pen, option également majoritaire chez les partisans LR (51 %). À l'inverse, l'intention de participer est très majoritaire chez les électeurs socialistes (59 %), elle obtient 55 % des suffrages chez les proches de LREM et 52 % parmi les proches de La France insoumise.