Le nouveau Premier ministre malgache, Christian Ntsay, a promis jeudi que les élections présidentielle et législatives prévues cette année seraient "transparentes" et "libres", lors de sa première intervention devant le Parlement.
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"Une élection transparente et libre, telle est notre priorité", a lancé M. Ntsay, le nouveau premier ministre malgache, dans un hémicycle très clairsemé.
Le gouvernement n'écartera "personne de l'élection" et publiera "dans le plus bref délai les décrets d'applications des lois électorales", a-t-il ajouté.
Le vote d'une première version de ces lois, jugées favorables au régime, est à l'origine d'une fronde de l'opposition qui a manifesté tous les jours pendant près de deux mois contre le régime du président Heri Rajaonarimampianina.
Cette crise s'est achevée au début du mois par la nomination, sur requête de la Haute cour constitutionnelle, de M. Ntsay à la tête d'un cabinet de "consensus" censé conduire le pays jusqu'aux prochaines élections générales.
Ces scrutins devaient initialement se dérouler à la toute fin 2018 mais la plus haute instance judiciaire du pays a exigé qu'ils aient lieu pendant la "saison sèche", c'est-à-dire d'ici octobre.
Seuls 15 des 151 députés de l'Assemblée nationale ont assisté à son discours, qui marquait la reprise des activités parlementaires interrompues pendant la récente crise politique.
L'actuel chef de l'Etat n'a pas encore annoncé s'il briguerait un nouveau mandat. En revanche, les deux figures de l'opposition, ses prédécesseurs Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, se sont déjà mis en ordre de bataille pour la présidentielle.
Le gouvernement n'écartera "personne de l'élection" et publiera "dans le plus bref délai les décrets d'applications des lois électorales", a-t-il ajouté.
Une crise politique de deux mois
Le vote d'une première version de ces lois, jugées favorables au régime, est à l'origine d'une fronde de l'opposition qui a manifesté tous les jours pendant près de deux mois contre le régime du président Heri Rajaonarimampianina.Cette crise s'est achevée au début du mois par la nomination, sur requête de la Haute cour constitutionnelle, de M. Ntsay à la tête d'un cabinet de "consensus" censé conduire le pays jusqu'aux prochaines élections générales.
Ces scrutins devaient initialement se dérouler à la toute fin 2018 mais la plus haute instance judiciaire du pays a exigé qu'ils aient lieu pendant la "saison sèche", c'est-à-dire d'ici octobre.
Aucune date officielle fixée
Dans son discours de politique générale, Christian Ntsay, ancien haut-fonctionnaire international, a également promis pêle-mêle la "restauration dans les plus brefs délais de la sécurité", un nouveau "dialogue social", une "justice équitable" et "l'amélioration du climat d'investissement". Mais aucune date n'a pour l'heure officiellement été fixée.Seuls 15 des 151 députés de l'Assemblée nationale ont assisté à son discours, qui marquait la reprise des activités parlementaires interrompues pendant la récente crise politique.
L'actuel chef de l'Etat n'a pas encore annoncé s'il briguerait un nouveau mandat. En revanche, les deux figures de l'opposition, ses prédécesseurs Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, se sont déjà mis en ordre de bataille pour la présidentielle.