Après trois jours de garde à vue, le maire d'Apatou a été déféré au parquet de Créteil. Paul Dolianki est mis en examen pour infraction au code des douanes. Il n'est pas placé en détention mais sous contrôle judiciaire. Samedi, il avait été interpellé avec 2,5 kilos de drogue dans ses bagages.
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A l'issue de près de trois jours de garde à vue, Paul Dolianki, maire de la commune guyanaise d'Apatou, est ressorti libre du tribunal de Créteil, mais il est placé sous contrôle judiciaire, alors que le procureur réclamait son placement en détention provisoire. Il a été mis en examen pour infraction au code des douanes (importation en contrebande, détention et transport de marchandise dangereuse pour la santé publique) et non pour trafic de drogue.
"Mon client est totalement étranger aux faits, il n'est pas lié à un trafic de stupéfiants", a assuré à l'AFP son avocat parisien Avi Bitton, pour qui il y a "les mules complices rémunérées et les mules manipulées à leur insu". Son avocat en Guyane, Patrick Lingibé, expliquait lundi 17 août à Guyane la 1ère, que le maire d'Apatou coopérait pleinement avec les enquêteurs durant sa garde à vue et qu'il serait rapidement mis hors de cause.
"Je suis innocent de cette affaire stupéfiante"
Interviewé à sa sortie du tribunal par Outre-mer la 1ère, le maire d'Apatou a affirmé : "Je suis innocent de cette affaire stupéfiante, je me suis fait piéger". Regardez sa première déclaration, reccueillie par Julie Straboni et Sarah Vildeuil :
"Je suis innocent, je me suis fait piéger" affirme le maire d'Apatou à sa sortie du tribunal de Créteil
"Totalement étranger aux faits"
Samedi 15 août, à son arrivée à l'aéroport d'Orly en provenance de Guyane, Paul Dolianki avait été interpellé à sa sortie de l'avion avec 2,5 kilos de cocaïne dans ses bagages. La drogue était dissimulée dans le double-fond du bagage. Aussitôt placé en garde à vue, l'élu a expliqué qu'il ignorait le contenu de la valise dans laquelle la drogue était dissimulée. Il affirme qu'elle lui a été confiée par une connaissance et qu'il transportait cette valise pour rendre service."Mon client est totalement étranger aux faits, il n'est pas lié à un trafic de stupéfiants", a assuré à l'AFP son avocat parisien Avi Bitton, pour qui il y a "les mules complices rémunérées et les mules manipulées à leur insu". Son avocat en Guyane, Patrick Lingibé, expliquait lundi 17 août à Guyane la 1ère, que le maire d'Apatou coopérait pleinement avec les enquêteurs durant sa garde à vue et qu'il serait rapidement mis hors de cause.