Des maisons fabriquées en carton recyclable, un défi relevé par Anna-Ketsia Plesel et Benjamin Bajal, deux jeunes entrepreneurs martiniquais âgés de 26 ans. Leur premier chantier a démarré en mars à Epinay-sur-Orge en région parisienne.
Imaginer la maison du futur autrement qu’en béton, c’est ce qui a poussé Anna-Ketsia Plesel et Benjamin Bajal à fonder « Ma Petite Maison Verte », une start-up installée depuis deux ans dans l’Essonne. Elle défend un système de construction écoresponsable qui utilise des matériaux non polluants comme l’IPAC, du carton recyclé qui peut facilement remplacer le béton. Le carton recyclé est solide au point que l'ossature en bois des maisons en IPAC pourrait être enlevée une fois la construction terminée.
Le projet d’ Anna-Ketsia Plesel et de Benjamin Bajal consiste à proposer des maisons en IPAC dont les dimensions peuvent aller d’un studios de 17m2 à des logements de 60m2.
En tant qu’Antillais, ce type de construction répond aussi à nos craintes climatiques
La maison en carton recyclé résiste mieux que le béton à certains phénomènes naturels dont les tremblements de terre, que Benjamin connaît en tant qu’Antillais : « Ce type de construction répond aussi à nos craintes climatiques en tant qu’Ultramarins confrontés aux tremblements de terre et aux cyclones dans nos îles »
Leur premier chantier vient d’être validé : un mini-village étudiant composé de 14 maisons va voir le jour à Evry-Courcouronnes. La construction de maisons en IPAC répond aussi aux dynamiques d’insertion sociale des personnes en situation de handicap. L’actuel chantier est assuré par cinq travailleurs en situation de handicap mental en formation BTP.
Et c’est justement à l’atelier de l’IME, l’Institut Médico-Educatif d’Epinay-sur-Orge que la première maison du futur mini-village étudiant est en train de se fabriquer.
Tiziana Marone s’est rendue sur place. Ecoutez son reportage radio :
Maison en carton recyclé