Malgré l'échec à l'AS Monaco, Thierry Henry se rêve toujours entraîneur

Thierry Henry
Malgré l'échec à Monaco, d'où il a été évincé après seulement 100 jours sur le banc, Thierry Henry se rêve toujours entraîneur "à succès". 
En dépit d'un échec sur le banc de Monaco, Thierry Henry reste persuadé qu'il peut et va réussir une carrière d'entraîneur, mais seulement comme "numéro un", a assuré le champion du monde 1998 dans une interview au quotidien Daily Telegraph. "Traitez moi de fou si vous voulez mais j'adore le football et je crois que je peux être un entraîneur à succès", a déclaré Henry, 42 ans, sept mois après un retour cauchemardesque à Monaco où il avait bâti sa réputation d'artilleur international.

Mais lui qui fut évincé après seulement 100 jours sur le Rocher et 4 victoires seulement en Ligue 1, refuse de "penser en terme d'échec" car il "n'aime pas la facilité".
 

"Je veux être numéro un"

Si son téléphone est resté muet durant quatre mois après son éviction, il a "soudain reçu cinq appels. Certains ne correspondaient pas à ce que je cherchais et d'autres pour un poste de numéro deux". "Je ne prendrai pas de poste de N.2 parce que je veux être numéro un", a affirmé le champion d'Europe qui a fait ses armes auprès du sélectionneur belge lors du Mondial-2018 conclu par un échec en demies contre la France. "J'aime diriger et c'est à moi de déclencher les choses. Comme quand j'ai rejoint Arsenal comme joueur et comme quand j'ai rejoint la Belgique avec Roberto (Martinez, le sélectionneur). C'est une évolution".
 

Transparence

Henry, qui s'est entretenu avec des entraîneurs de basket et d'athlétisme depuis son éviction pour gagner de l'expérience sur l'encadrement de sportifs de haut niveau, est certes frustré de cette période d'attente mais reste convaincu que c'est là qu'est son avenir. "J'ai vu certains de mes anciens entraîneurs et ils m'ont dit: "maintenant tu es un coach car tu viens d'être viré"", se souvient-il. Henry sait que "cela prend du temps". Et il attend surtout de la transparence de la part de ses éventuels employeurs. "La communication et l'honnêteté sont les clés du départ", insiste-t-il.