8 000 personnes à Cayenne
Dans Cayenne, l'avenue de Gaulle, qui mène au centre historique, était noire de monde à 10h00 (15h00 heure de Paris). Beaucoup de drapeaux guyanais étaient brandis, ainsi que des banderoles reprenant le slogan "nou bon ké sa" - "ça suffit" en créole guyanais - qui a fleuri ces derniers jours sur les nombreux barrages installés dans les villes du territoire.
#Guyane Des centaines de manifestants avancent d'un pas décidé dans les rues de #cayenne vers la préf #CriseSociale https://t.co/YpACeFF0gf pic.twitter.com/abHwJG7fOl
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Les amérindiens sont venus de toute la Guyane, même ceux des communes de l'intérieur. pic.twitter.com/sRBBOJtLl5
Journée morte
Les manifestants lèvent les bras en s'adressant au gouvernement "ceci n'est pas un exercice" Image d'unité de la #Guyane #CriseSociale pic.twitter.com/0b2iF2UNdS
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Devant le commissariat, les enseignants réclament plus de moyens (même les picolettes sont de sortie) pic.twitter.com/yiHjFHO6wj
Le collectif des protestataires "Pou La Gwiyann dékolé" ("pour que la Guyane décolle", qui regroupe autant des collectifs contre la délinquance et pour l'amélioration de l'offre de soins, que l'UTG ou les avocats guyanais) s'en trouve renforcé alors qu'il n'est toujours pas disposé à rencontrer la délégation interministérielle arrivée samedi. "On attend la ministre" des Outre-mer, Ericka Bareigts, a indiqué à l'AFP lundi soir, Jean-Hubert François, président du syndicat des jeunes agriculteurs.
"Nous souhaitons que les discussions déjà ouvertes se poursuivent, s'amplifient et s'intensifient dans les jours qui viennent" "afin de parvenir à des solutions rapides, concrètes et durables pour la Guyane", ont réaffirmé le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, et la ministre des Outre-mer, dans un communiqué commun.