Manuel Valls a confirmé mercredi son voyage fin avril en Nouvelle-Calédonie, où se tiendra dans deux ans un référendum d'indépendance, ainsi qu'un passage en Nouvelle-Zélande, remplaçant une étape australienne finalement annulée.
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Cette visite en Nouvelle-Calédonie, prévue sur place du 28 avril au 2 mai, intervient à l'approche d'un référendum d'indépendance qui doit avoir lieu fin 2018, et sur fond de cours sinistrés du nickel, principale ressource économique de l'archipel français.
"La Nouvelle-Calédonie arrive à un moment décisif de son histoire", a souligné M. Valls lors de la séance des questions au gouvernement, en réponse au député UDI de l'archipel, Philippe Gomes. Manuel Valls a appelé "tous les mouvements politiques" néo-calédoniens à se "hisser à la hauteur des enjeux" pour qu'ils préfèrent "les discussions politiques, au bon sens du terme (...) aux polémiques médiatiques". Il a de nouveau réitéré son appel à ne pas faire du référendum local de 2018 un enjeu national, lors de la présidentielle de 2017. Une éventuelle indépendance de la France de la Nouvelle-Calédonie serait la première depuis l'indépendance de Djibouti (1977) et du Vanuatu (1980), ancien territoire franco-britannique.
Les trois usines métallurgiques de l'archipel, aux mains d'opérateurs français et internationaux, sont en sursis. Le plan d'urgence annoncé en mars par le gouvernement local après une réunion avec M. Valls en février s'est déjà traduit par l'autorisation des exportations de nickel vers la Chine ainsi que le déblocage de 5 millions d'euros pour les petits acteurs de l'île. "Je souhaite là aussi que chacun assume pleinement ses responsabilités et respecte ses engagements. L'Etat les respectera", a promis M. Valls. L'industrie minière pèse environ 10% du PIB et 4.500 emplois directs et indirects en Nouvelle-Calédonie.
"La Nouvelle-Calédonie arrive à un moment décisif de son histoire", a souligné M. Valls lors de la séance des questions au gouvernement, en réponse au député UDI de l'archipel, Philippe Gomes. Manuel Valls a appelé "tous les mouvements politiques" néo-calédoniens à se "hisser à la hauteur des enjeux" pour qu'ils préfèrent "les discussions politiques, au bon sens du terme (...) aux polémiques médiatiques". Il a de nouveau réitéré son appel à ne pas faire du référendum local de 2018 un enjeu national, lors de la présidentielle de 2017. Une éventuelle indépendance de la France de la Nouvelle-Calédonie serait la première depuis l'indépendance de Djibouti (1977) et du Vanuatu (1980), ancien territoire franco-britannique.
Rumeurs sur Eramet
S'agissant du nickel, "il convient que tous les acteurs soutiennent les opérateurs de ce secteur afin de sauvegarder les investissements et surtout l'emploi", a-t-il dit, alors que des rumeurs ont agité la Bourse de Paris concernant une éventuelle recapitalisation d'Eramet, maison mère de la SLN, principal acteur du nickel en Nouvelle-Calédonie. "Le nickel ce n'est pas uniquement des investissements et de l'emploi, c'est d'une certaine manière une partie également de l'identité de votre territoire, son avenir", a fait valoir M. Valls.Les trois usines métallurgiques de l'archipel, aux mains d'opérateurs français et internationaux, sont en sursis. Le plan d'urgence annoncé en mars par le gouvernement local après une réunion avec M. Valls en février s'est déjà traduit par l'autorisation des exportations de nickel vers la Chine ainsi que le déblocage de 5 millions d'euros pour les petits acteurs de l'île. "Je souhaite là aussi que chacun assume pleinement ses responsabilités et respecte ses engagements. L'Etat les respectera", a promis M. Valls. L'industrie minière pèse environ 10% du PIB et 4.500 emplois directs et indirects en Nouvelle-Calédonie.