Marie-José Pérec est la première femme à faire son entrée dans le "Hall of fame" du sport français ou Panthéon du sport français, inauguré en 2019. La Guadeloupéenne élue meilleure athlète du centenaire par la fédération française d’athlétisme en 2020. C’est Stéphane Diagana ancien champion du monde de 400 m haies qui lui a remis son trophée.
"Je suis très heureuse de recevoir de trophée, j’ai envie de dire que lorsqu’on commence une carrière, on ne pense pas du tout à ce genre de titre, mais c’est vrai que durant toute ma carrière je n’avais qu’une idée en tête c’était de marquer l’histoire de mon sport", confie t-elle.
Triplement médaillée Olympique
Pourtant, elle n’était pas destinée aux médailles. C’est grâce à une professeure d’Éducation Physique et Sportive au collège qui détectera son potentiel, que la jeune femme commence son parcours d’athlète. Elle devient championne du monde du 400 m à Tokyo en 1991, avant de remporter une médaille d’or toujours sur 400 m aux Jeux olympiques de Barcelone l’année suivante. En 1996, Marie-José Pérec défile comme porte-drapeau de la délégation française aux jeux olympiques d’Atlanta où elle réalise un doublé sur 400 m et 200 m. Elle revient sur sa vie dans le podcast #Ma parole.
"Cette distinction, je la partage avec les jeunes, la jeunesse qui arrive derrière et j’aimerais leur dire vous aussi vous pouvez le faire", c'est avec ces mots qu'elle encourage la nouvelle génération d'athlète. Aujourd’hui, la championne olympique souhaite transmettre sa passion du sport aux futurs champions. Elle est impliquée dans le programme Ambition 2024 qui rassemble de jeunes athlètes de moins de vingt-cinq ans, à l'initiative de la Fédération française d'athlétisme.