Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé dimanche qu'Emmanuel Macron n'aurait pas dû plaisanter au sujet des Comoriens ni "rire" de la situation à Mayotte.
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Le chef de l'Etat a déclenché un tollé avec une plaisanterie sur les "kwassa-kwassa", ces frêles embarcations qui, selon lui, ne servent pas à pêcher mais à "amener du Comorien" à Mayotte, et sur lesquelles ont péri de nombreux migrants.
"ça ne me fait pas rire"
"Il faut d'abord apprendre au président de la République que quand on parle d'êtres humains, on dit pas +du Comorien+, on dit +des Comoriens+", a souligné Marine Le Pen sur France 3 (extrait à voir en cliquant par ici) . "Deuxièmement, ça le fait rire, la situation. Moi, ça ne me fait pas rire", a poursuivi l'ancienne candidate à la l'élection présidentielle.
"Situation infernale" des Mahorais
"Pas seulement parce que des gens y perdent la vie, mais aussi parce qu'il y a des compatriotes français, les Mahorais, qui vivent une situation infernale, qui vivent un véritable cauchemar, qui sont submergés par l'immigration clandestine",
a-t-elle enchaîné. "Et lui qui est président de la République ne devrait pas en rire, il devrait régler le problème et le régler d'urgence", a estimé Mme Le Pen. "Parce que quand il y a une telle souffrance de la part de compatriotes français, ça devrait l'interpeller", a conclu la candidate du second tour de la présidentielle.
"Les Mahorais sont confrontés à une insécurité dramatique à cause de la submersion migratoire, et #Macron ne devrait pas en rire." #DimPol
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) June 4, 2017