Marine Le Pen a demandé au ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot de "prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour lutter contre la prolifération" des sargasses, algues brunes nauséabondes qui envahissent notamment le littoral de Guadeloupe et Martinique.
•
"Il appartient à l'État d'assumer ses responsabilités régaliennes pour lutter contre ce phénomène qui devient un fléau mortifère pour ces territoires", affirme la présidente du FN et députée du Pas-de-Calais dans un courrier daté du 15 mai, dont l'AFP a eu copie.
"Je vous demande", dit l'élue FN, "de prendre ou de proposer au Premier ministre, de toute urgence, les mesures nécessaires pour lutter contre la prolifération des algues brunes sur laquelle les élus locaux vous ont déjà alerté, en vain jusqu'à présent, et sur laquelle vous demeurez trop silencieux. Il y va de votre responsabilité et de votre crédibilité", ajoute-t-elle.
Elle souligne que "la gestion de l'invasion des algues brunes et ses conséquences nocives (...) relèvent de la compétence exclusive et souveraine de l'État français, tant sur le plan juridique interne que sur le plan du droit international de la Mer", et considère que le gouvernement "ne saurait se défausser de sa responsabilité sur les collectivités territoriales, qui ne disposent que de moyens limités pour lutter contre un tel fléau naturel".
Silencieux
Les sargasses envahissent depuis plusieurs semaines les rivages de Martinique, Guadeloupe et même de Guyane et leur amoncellement a des conséquences graves sur l'environnement et la santé."Je vous demande", dit l'élue FN, "de prendre ou de proposer au Premier ministre, de toute urgence, les mesures nécessaires pour lutter contre la prolifération des algues brunes sur laquelle les élus locaux vous ont déjà alerté, en vain jusqu'à présent, et sur laquelle vous demeurez trop silencieux. Il y va de votre responsabilité et de votre crédibilité", ajoute-t-elle.
Un danger sanitaire
"Les sargasses représentent un danger sanitaire pour tous les êtres vivants, y compris l'homme, en raison de leurs composantes biologiques où des molécules de poison mortel, dont l'arsenic, ont été décelées. La présence des sargasses (...) est donc nocive pour l'environnement et les êtres qui vivent à proximité", dénonce Mme Le Pen, qui déplore une "gestion déficiente de cette catastrophe naturelle par l'État".Elle souligne que "la gestion de l'invasion des algues brunes et ses conséquences nocives (...) relèvent de la compétence exclusive et souveraine de l'État français, tant sur le plan juridique interne que sur le plan du droit international de la Mer", et considère que le gouvernement "ne saurait se défausser de sa responsabilité sur les collectivités territoriales, qui ne disposent que de moyens limités pour lutter contre un tel fléau naturel".