Deux gendarmes de l'antenne locale du GIGN ont été grièvement blessés ce dimanche à Bandrélé au sud-est de Mayotte. Les deux militaires participaient à une opération visant à interpeller un individu suspecté d’avoir commis des violences sur des touristes et visé par un mandat de recherche.
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Les gendarmes étaient venus interpeller un individu activement recherché à M’gnambani dans la commune de Bandrélé. Au cours de leur intervention, les deux militaires ont été pris pour cible par une dizaine de personnes qui leur ont jeté des cailloux et des pavés.
Les deux militaires ont été grièvement blessés. Pour l'un d'eux, le pronostic vital est engagé. Il a eu le crâne fracturé et a été plongé dans le coma.
Le deuxième souffre d'un traumatisme crânien.
Les deux gendarmes originaires de Mayotte devaient être évacués à la Réunion ce lundi après-midi.
Un dispositif de recherches a été mis en oeuvre pour retrouver les auteurs des jets de projectiles. L'homme recherché a lui été appréhendé. Dans un tweet, la Gendarmerie nationale a apporté son "soutien aux deux gendarmes de l'antenne GIGN de Pamandzi, dont l'un a été grièvement blessé le 24 juin lors d'une intervention à Bandrélé".
"Mes pensées accompagnent les deux militaires du GIGN grièvement blessés parmi lesquels un se bat contre la mort", a tweeté le député européen Younous Ormarjee, qui apporte également son soutien "à l'ensemble des forces de police et de gendarmerie qui à Mayotte accomplissent leurs missions dans des conditions très difficiles".
En mai, un policier de la Bac de Mayotte avait perdu l'usage d'un oeil après avoir été blessé par un jet de projectile lors d'une opération de maintien de l'ordre à Mamoudzou.
Les deux militaires ont été grièvement blessés. Pour l'un d'eux, le pronostic vital est engagé. Il a eu le crâne fracturé et a été plongé dans le coma.
Le deuxième souffre d'un traumatisme crânien.
Les deux gendarmes originaires de Mayotte devaient être évacués à la Réunion ce lundi après-midi.
Un dispositif de recherches a été mis en oeuvre pour retrouver les auteurs des jets de projectiles. L'homme recherché a lui été appréhendé. Dans un tweet, la Gendarmerie nationale a apporté son "soutien aux deux gendarmes de l'antenne GIGN de Pamandzi, dont l'un a été grièvement blessé le 24 juin lors d'une intervention à Bandrélé".
Violence inacceptables
La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a également condamné "avec la plus grande fermeté ces actes de violences inacceptables" et a témoigné "de son soutien indéfectible aux gendarmes blessés, à leur famille et à leurs collègues", dans un communiqué.Deux militaires du GIGN de #Mayotte blessés : Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes de violence inacceptables et témoigne mon soutien aux gendarmes blessés, à leur famille et à leurs collègues. pic.twitter.com/dyJjgZmUN8
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 25 juin 2018
"Mes pensées accompagnent les deux militaires du GIGN grièvement blessés parmi lesquels un se bat contre la mort", a tweeté le député européen Younous Ormarjee, qui apporte également son soutien "à l'ensemble des forces de police et de gendarmerie qui à Mayotte accomplissent leurs missions dans des conditions très difficiles".
Mes pensées accompagnent les deux militaires du #GIGN grièvement blessés parmi lesquels un se bat contre la mort. Ainsi que notre soutien à l’ensemble des forces de police et de gendarmerie qui à #Mayotte accomplissent leurs missions dans des conditions très difficiles.
— younous omarjee (@younousomarjee) 25 juin 2018
En mai, un policier de la Bac de Mayotte avait perdu l'usage d'un oeil après avoir été blessé par un jet de projectile lors d'une opération de maintien de l'ordre à Mamoudzou.