En déplacement dans l'Océan Indien, Marine Le Pen est actuellement à Mayotte ou elle a rencontré les cadis (chefs religieux) de l'île. Une rencontre cordiale, qui, comme le veut l'usage, s'est terminée par une bénédiction religieuse
Lors de sa visite à la Réunion, la présidente du Front national a rencontré l'évêque du diocèse, Monseigneur Aubry. A Mayotte, département français ou la population est à 95% musulman, elle a eu droit aux honneurs des cadis, les chefs religieux de l'île. Au programme, selon la présidente du FN: immigration clandestine, radicalisation et laïcité.
"Il ne faut prendre personne de haut, a de son coté déclaré le grand Cadi Bacar Nourdine, alors qu'on l'interrogeait sur les raisons de cette rencontre. Lorsqu'on vous sollicite, la bienséance veut qu'on réponde favorablement, nous n'avons rien à perdre".
Les cadis de Mayotte ne s'étaient d'ailleurs pas présentés au rendez-vous les mains vides: inquiets pour leur avenir, ils ont apporté à la présidente du Front national un rapport sur leur changement de statut. Autrefois juges ils sont, depuis la départementalisation, devenus médiateurs sociaux et placés sous la tutelle du département.
La rencontre s'est d'ailleurs terminée,; comme le veut l'usage pour les rencontres politiques à Mayotte, à la traditionnelle bénédiction religieuse.
Regardez le reportage de Mayotte 1ere
" Un certain nombre de nos adversaires font croire que nous sommes des adversaires de la religion musulmane, c'est faux. Je suis très attachée à la laïcité (…). Je lutterai contre le fondamentalisme islamiste comme l'a fait aussi le grand Cadi", a assuré Marine Le Pen au micro de Mayotte 1ere.Je rencontrais ce matin le Grand Cadi de #Mayotte pour aborder les problèmes d'immigration clandestine, de radicalisation et de laïcité. pic.twitter.com/KDrzL92IhZ
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 1 décembre 2016
"Il ne faut prendre personne de haut, a de son coté déclaré le grand Cadi Bacar Nourdine, alors qu'on l'interrogeait sur les raisons de cette rencontre. Lorsqu'on vous sollicite, la bienséance veut qu'on réponde favorablement, nous n'avons rien à perdre".
Les cadis de Mayotte inquiets pour leur avenir
Les cadis de Mayotte ne s'étaient d'ailleurs pas présentés au rendez-vous les mains vides: inquiets pour leur avenir, ils ont apporté à la présidente du Front national un rapport sur leur changement de statut. Autrefois juges ils sont, depuis la départementalisation, devenus médiateurs sociaux et placés sous la tutelle du département.La rencontre s'est d'ailleurs terminée,; comme le veut l'usage pour les rencontres politiques à Mayotte, à la traditionnelle bénédiction religieuse.
Regardez le reportage de Mayotte 1ere