Après la lettre d'un écolier au président Hollande, la presse s'était émue de la situation des élèves de Koungou à Mayotte. L'Elysée avait annoncé la livraison de mobilier pour l'école, ce qui n'a pas manqué de susciter la colère de la mairie de Koungou. Retour sur les faits.
Quand Robin, un écolier de Mayotte, décide avec son père d'alerter l'Elysée sur les conditions de travail dans sa classe, il ne s'attendait sans doute pas à ce que son courrier prenne une telle ampleur.
Une lettre postée en février mais qui a connu un succès retentissant sur les réseaux sociaux pendant la grève générale à Mayotte et les manifestations pour l'égalité réelle, fin mars.
Acte 1: la lettre
Dans sa lettre, l'écolier décrivait les conditions dans lesquelles lui, comme tous les écoliers de son école de Kongou devaient étudier: à trois sur une table de deux, et par rotations, certains élèves ayant cours le matin quand les autres n'étudient que l'après-midi.Une lettre postée en février mais qui a connu un succès retentissant sur les réseaux sociaux pendant la grève générale à Mayotte et les manifestations pour l'égalité réelle, fin mars.
Acte 2: la réponse de l'Elysée
Le 19 avril, soit plus de deux mois après que le contenu de la lettre a été twitté, l'Elysée répond, toujours sur Twitter et annonce que les chaises et tables sont bien arrivées.Contacté, le père de Robin confirme que plusieurs écoles de Koungou ont été dotées de tables, la livraison des chaises restant encore en suspens. Au total, ce sont 3 000 chaises et tables qui ont été commandées pour les écoles de Koungou.Bonjour @staan973, les chaises et tables sont arrivées à l'école élémentaire Majicavo Lamir de Robin. pic.twitter.com/mNny4feSrm
— Communication Élysée (@Elysee_Com) 19 avril 2016