Mieux vaut être pompier en Outre-mer que dans l'hexagone: on vous explique pourquoi!

L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales publie ce mercredi 15 novembre sa note annuelle consacrée aux agressions déclarées par les sapeurs-pompiers en 2016. Leur nombre en Outre mer est en-dessous de la moyenne hexagonale.
En 2016, 2280 sapeurs-pompiers, volontaires et professionnels, ont déclaré avoir été victimes d'une agression au cours d'une intervention. C’est ce que révèle le vingtième opus de la note de l’ONDRP ( Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) publiée ce mercredi 15 novembre.
C'est plus qu’en 2015 où ils étaient 1939, soit une augmentation du nombre de déclarations d’agression de 17, 6% en un an.

Moins d'agressions de pompiers en Outre-mer

En Outre mer, le nombre d’agressions déclarées a également augmenté, passant de 11 pompiers agressés en 2015 à 21, pour un total de 152 934 interventions en 2016.
Ce qui donne une moyenne de 1,4 pompiers agressés pour 10 000 interventions : un chiffre largement inférieur à la moyenne nationale qui est de 5 agressions pour 10 000 interventions en 2016.
Pour information, seule la Corse fait moins que l’ensemble des départements d’Outre-mer réunis !

En France, sur les 2280 pompiers agressés en 2016, 1137 ont déposé plainte, soit 58,6%. Un taux de plainte qui a baissé par rapport à 2015. L’année dernière en effet, l’Outre-mer a présenté un taux de plainte de 61,9%, contre 81,8% en 2015. C’est loin derrière l’Ile-de-France (90,4%) ou encore la région Pays de la Loire ( 78,9%).

Voici la note n°20 de l'ONDRP:


Enfin, ces agressions ont donné lieu en 2016 à 1613 journées d'arrêts de travail au plan national, seulement 2 dans les départements d’Outre-mer. En 2015, 24 jours d'arrêt de travail avaient été délivrés Outre-mer.