La ministre des Outre-mer tente d'éteindre la polémique après ses propos sur la Nouvelle-Calédonie

Après ses propos tenus le 4 janvier sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, la ministre des Outre-mer Annick Girardin revient dans un communiqué sur l'utilisation du terme "associé" qui a suscité de nombreuses réactions. Récit de cette affaire en trois actes.

Acte 1 : "Associé"

L'affaire démarre le 4 janvier 2019. Alors qu'elle se trouve à Saint-Pierre et Miquelon, Annick Girardin, dans une interview sur SPM la 1ère, revient sur l'année politique 2018 et les dossiers qui l'attendent en 2019. Interrogé sur la Nouvelle-Calédonie, elle explique : 

Je pense que le gouvernement proposera une méthode de travail, des rendez-vous mais aussi peut-être une vision de ce que pourrait être demain la Calédonie associée à la France.

©la1ere


Acte 2 : la colère des anti-indépendantistes

Dans les heures et jours qui suivent, l'utilisation du terme "associé" suscite à Nouméa de nombreuses réactions et la colère des partis anti-indépendantistes comme l'explique par ici NC la 1ère. "Soit c'est une bourde, soit c'est réellement le projet de l'Etat", estime Sonia Backès, présidente des Républicains Calédoniens, tandis qu'au nom de Calédonie Ensemble, le député Philippe Dunoyer qualifie ces propos "d'inopportuns et inacceptables". 
 

Acte 3 : le communiqué du ministère

Lundi 7 janvier, dans un communiqué publié dans la soirée à Paris, le ministère des Outre-mer tente d'éteindre la polémique en précisant que "l'emploi du terme +associé+ a suscité des réactions vives et certaines incompréhensions en Nouvelle-Calédonie. Annick Girardin tient à réaffirmer que l'avenir de la Nouvelle-Calédonie sera défini avec les Calédoniennes et les Calédoniens qui se sont exprimés de manière claire et incontestée le 4 novembre 2018".