Plusieurs milliers de marcheurs ont défilé ce samedi 13 octobre "pour le climat" dans de nombreux territoires français. De manière générale, la mobilisation a été plutôt timide, particulièrement dans les Outre-mer.
Pousser les politiques à agir d’urgence pour l’environnement, tel était l'objectif affiché par les organisateurs de la "marche pour le climat", qui s'est déroulé dans près de 80 villes françaises ce samedi.
L'idée de cette marche est née à Paris puis a été diffusée sur les réseaux sociaux par des militants écologistes.14 500 personnes ont défilé dans les rues de la capitale. Parmi elles, le photographe Yann Arthus-Bertrand en a profité pour arborer le drapeau indépendantiste du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), à moins d'un mois du referendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie.
Les Néo-Calédoniens ont justement été les premiers à marcher ce samedi, en raison du décalage horaire avec l'hexagone. Une centaine de personnes se sont mobilisées pour l'occasion. Un bilan jugé plutôt décevant par certains manifestants, comme Valérie : « Ici, en Calédonie, on n’est pas assez nombreux. Il aurait fallu qu’on soit tellement, tellement plus. C’est vraiment dommage que les gens ne se rendent pas compte de la gravité de ce qui se passe actuellement au niveau du climat. Il se passe des choses terribles partout, des inondations, des tsunamis, du plastique dans la mer, c’est catastrophique… ».
Les marcheurs ont également été une centaine à participer au mouvement à Fort-de-France en Martinique. Ils entendaient remettre une plateforme de propositions aux élus pour agir avant qu'il ne soit trop tard. Parmi leurs propositions : éviter la sur-climatisation, interdire les véhicules trop polluants -notamment certains bus- ou encore soutenir les filières de production locales pour faire diminuer les importations ...
Des manifestations ont également eu lieu dans d'autres territoires ultramarins. A La Réunion, environ 150 marcheurs ont défilé dans la commune de Saint-Paul. En Guyane, ils étaient près de soixante à se réunir aux abords du marché de Cayenne.
Le bilan de cette nouvelle marche pour le climat est donc globalement décevant. En septembre dernier, après la démission de Nicolas Hulot, près de 100 000 personnes s'étaient mobilisées pour le climat dans toute la France.
L'idée de cette marche est née à Paris puis a été diffusée sur les réseaux sociaux par des militants écologistes.14 500 personnes ont défilé dans les rues de la capitale. Parmi elles, le photographe Yann Arthus-Bertrand en a profité pour arborer le drapeau indépendantiste du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), à moins d'un mois du referendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie.
Les Calédoniens, premiers à marcher
Les Néo-Calédoniens ont justement été les premiers à marcher ce samedi, en raison du décalage horaire avec l'hexagone. Une centaine de personnes se sont mobilisées pour l'occasion. Un bilan jugé plutôt décevant par certains manifestants, comme Valérie : « Ici, en Calédonie, on n’est pas assez nombreux. Il aurait fallu qu’on soit tellement, tellement plus. C’est vraiment dommage que les gens ne se rendent pas compte de la gravité de ce qui se passe actuellement au niveau du climat. Il se passe des choses terribles partout, des inondations, des tsunamis, du plastique dans la mer, c’est catastrophique… ».
Cent personnes à Fort-de-France
Les marcheurs ont également été une centaine à participer au mouvement à Fort-de-France en Martinique. Ils entendaient remettre une plateforme de propositions aux élus pour agir avant qu'il ne soit trop tard. Parmi leurs propositions : éviter la sur-climatisation, interdire les véhicules trop polluants -notamment certains bus- ou encore soutenir les filières de production locales pour faire diminuer les importations ...#MarchePourLeClimat dans les rues de Fort-de-France à la #Martinique, rassemble près d'une centaine de personnes ce samedi matin (Image Cécile @CecileMarre ). pic.twitter.com/zK6i13z09b
— Martiniquela1ère (@Martiniquela1e) 13 octobre 2018
En Guyane et à La Réunion
Des manifestations ont également eu lieu dans d'autres territoires ultramarins. A La Réunion, environ 150 marcheurs ont défilé dans la commune de Saint-Paul. En Guyane, ils étaient près de soixante à se réunir aux abords du marché de Cayenne. Des citoyens guyanais ont rejoint le mouvement européen " Unis pour le climat il est encore temps" en manifestant ce matin aux abords du marché de Cayenne. pic.twitter.com/1MHnjUNkOg
— Guyane la 1ère (@guyla1ere) 13 octobre 2018
Le bilan de cette nouvelle marche pour le climat est donc globalement décevant. En septembre dernier, après la démission de Nicolas Hulot, près de 100 000 personnes s'étaient mobilisées pour le climat dans toute la France.