Thomas Lemar vit une histoire frustrante en Bleu: le Guadeloupéen s'était illustré à plusieurs reprises en éliminatoires ou pendant les amicaux mais, depuis le début du Mondial, il ne joue plus et espère profiter du match contre le Danemark mardi pour renverser la tendance.
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Cette situation, "il la vit plutôt bien, même si, quelque part, il y a de la frustration", reconnaît son coéquipier à Monaco et en équipe de France Djibril Sidibé, qui a, lui aussi, regardé les deux premiers matches depuis le banc de touche. "Il se tient prêt, il bosse. Je discute souvent avec lui en chambre, on se motive, on essaye de rester concentré sur le même objectif", enchaîne "Djib'".
En 12 sélections, Thomas Lemar, malgré son caractère réservé en dehors des terrains, a eu le temps de montrer tout ce qu'il pouvait apporter aux Bleus. Son match référence reste sa prestation contre les Pays-Bas en août (4-0) en qualifications du Mondial, avec ses deux premiers buts en Bleu, dont une volée canon du pied gauche.
Du pied gauche toujours... "Il a une patte gauche magnifique", salue Corentin Tolisso. "On sait qu'il est important pour notre équipe. Il peut faire la différence à tout moment. Il a une capacité technique pour créer le décalage, faire une bonne passe. Il a une bonne frappe aussi. Il peut marquer de loin".
Cette aisance sur le côté gauche n'avait pas suffi à convaincre Didier Deschamps de l'aligner contre le Pérou (1-0). La formule choisie par le sélectionneur en 4-2-3-1 semblait pourtant adaptée au profil du Guadeloupéen. Mais Deschamps a préféré l'expérience de Blaise Matuidi et son profil de combattant, sans doute plus rassurant sur le plan défensif, dans un rôle de soldat proche de ce que pouvait faire Moussa Sissoko à l'Euro-2016, quand il jouait encore en équipe de France.
Deschamps, qui apprécie son profil, l'a plutôt ménagé sur TF1, tout en soulignant ses performances en demi-teinte ces derniers mois à Monaco: "Thomas (Lemar) reste un très bon joueur, il a eu une fin de saison très difficile avec son club, évidemment qu'un système lui convient mieux que l'autre. Il a joué peu en préparation aussi mais cela n'enlève rien à ce que je pense de lui".
Jusqu'ici, Lemar semble pourtant relégué dans la hiérarchie, au grand dam de ses premiers entraîneurs, du côté du club de la Solidarité Scolaire, à Baie-Mahault en Guadeloupe. Interrogé par l'AFP, Christian Zéby avait raconté en souriant les premiers pas de la future pépite, "venue prendre sa licence" au club à six ans, avec la timidité qu'on lui connaît toujours aujourd'hui.
"Il fallait le voir, Thomas. C'était un petit bonhomme, tout maigre, pas vraiment l'apparence d'un génie du ballon..." Mais, dès l'entraînement de 15h00, "lorsque cette petite crevette s'est retrouvée avec le ballon dans les pieds, j'ai compris qu'il ne fallait surtout pas la laisser partir".
En 12 sélections, Thomas Lemar, malgré son caractère réservé en dehors des terrains, a eu le temps de montrer tout ce qu'il pouvait apporter aux Bleus. Son match référence reste sa prestation contre les Pays-Bas en août (4-0) en qualifications du Mondial, avec ses deux premiers buts en Bleu, dont une volée canon du pied gauche.
"Patte gauche magnifique"
En mars, le joueur de 22 ans s'était à nouveau montré très à l'aise sur son aile gauche lors de la défaite amicale contre la Colombie (3-2), en étant à l'origine du premier but français puis en inscrivant le second, à la conclusion d'une action de classe de l'équipe de France.Du pied gauche toujours... "Il a une patte gauche magnifique", salue Corentin Tolisso. "On sait qu'il est important pour notre équipe. Il peut faire la différence à tout moment. Il a une capacité technique pour créer le décalage, faire une bonne passe. Il a une bonne frappe aussi. Il peut marquer de loin".
Cette aisance sur le côté gauche n'avait pas suffi à convaincre Didier Deschamps de l'aligner contre le Pérou (1-0). La formule choisie par le sélectionneur en 4-2-3-1 semblait pourtant adaptée au profil du Guadeloupéen. Mais Deschamps a préféré l'expérience de Blaise Matuidi et son profil de combattant, sans doute plus rassurant sur le plan défensif, dans un rôle de soldat proche de ce que pouvait faire Moussa Sissoko à l'Euro-2016, quand il jouait encore en équipe de France.
"Cette petite crevette"
Lemar, qui vient de s'engager avec l'Atlético Madrid pour la saison prochaine pour un transfert avoisinant les 75 millions d'euros, a donc pris son mal en patience et attend son heure contre le Danemark. Mardi (16 heures françaises), au Stade Loujniki de Moscou, il devrait démarrer, en rêvant de gagner sa place pour les 8e de finale.Deschamps, qui apprécie son profil, l'a plutôt ménagé sur TF1, tout en soulignant ses performances en demi-teinte ces derniers mois à Monaco: "Thomas (Lemar) reste un très bon joueur, il a eu une fin de saison très difficile avec son club, évidemment qu'un système lui convient mieux que l'autre. Il a joué peu en préparation aussi mais cela n'enlève rien à ce que je pense de lui".
Jusqu'ici, Lemar semble pourtant relégué dans la hiérarchie, au grand dam de ses premiers entraîneurs, du côté du club de la Solidarité Scolaire, à Baie-Mahault en Guadeloupe. Interrogé par l'AFP, Christian Zéby avait raconté en souriant les premiers pas de la future pépite, "venue prendre sa licence" au club à six ans, avec la timidité qu'on lui connaît toujours aujourd'hui.
"Il fallait le voir, Thomas. C'était un petit bonhomme, tout maigre, pas vraiment l'apparence d'un génie du ballon..." Mais, dès l'entraînement de 15h00, "lorsque cette petite crevette s'est retrouvée avec le ballon dans les pieds, j'ai compris qu'il ne fallait surtout pas la laisser partir".